Un exemple de l'endoctrinement des enfants
Après Paris fin octobre dernier des catholiques intégristes, venus par autocars de tout le Grand Ouest et principalement de Vendée à l'appel de l'institut Civitas, ont manifesté contre la pièce de Castelluci à Rennes
Comment s'étonner de ces manifestations qualifiées d'actions d'extrémistes quand depuis de nombreuses années quotidiennement les chaînes de la télévision publique étalent et banalisent les croyances sans proposer de contreparties ?
Les raisons de ces religieux sont toujours les mêmes, quand bien ce n'est pas le sujet de la pièce incriminée, tenter d'une manière générale d'interdire à tous ceux qui considèrent que les prophètes sont tous plus faux les uns que les autres , que les textes ne sont que des fables ou des codes,de l'exprimer comme il leur convient dans le cadre de la liberté d'expression
Une matinée chaque dimanche sur France 2, une émission sur les religions sans proposer l'équivalent en contrepartie les philosophies des incroyants ou des athées
Comment voulez-vous, compte tenu de cette publicité,dans cette condition et continuellement médiatisés, que des religieux ne s'imagent pas avoir tous les droits, à longueur d'années d'exhiber leurs croyances et d'imaginer d'occuper sans partage l'entier espace public ?
1992 - Oliviero Toscani réalise l'affiche "Kissing nun"
pour une publicité Benetton
Notes :
La pièce en cause, Sur le concept du visage du fils de Dieu de l'Italien Romeo Castelluci, où l'on voit un vieillard incontinent et un fils affrontant la déchéance de son père sous l'image d'un gigantesque Christ, a pu se dérouler sans incident devant 250 spectateurs, qui lui ont réservé une chaleureuse ovation
À Avignon en Avril 2011, des intégristes chrétiens ont vandalisé deux œuvres de Andres Serrano, « Piss Christ » et « Sœur Jeanne Myriam ».
Cette voyoucratie était armée de marteaux et avait menacé ceux qui cherchaient à la raisonner
D'autres intégristes chrétiens ont versé de l'huile de vidange sur les spectateurs venus voir la pièce de Romeo Castellucci, « Sur le concept du visage du fils de Dieu » au Théâtre de la Ville à Paris
Rappel :
En 1988, un groupe rattaché à l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet, avait incendié le cinéma Saint-Michel qui projetait le film « La Dernière tentation du Christ » de Martin Scorsese
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