La presse maghrébine, s'est empressée, ces jours dernier, de dénoncer ou de présenter Charia hebdo comme le fer de lance de l'islamophobie
En Tunisie où des extrémistes ont mis le feu à la maison d'un directeur de salle de cinéma et manqué de l'assassiner avec toute sa famille pour avoir projeter le film Persepolis
Quelques citations extraites de SlateAfrique :
« Le plus choquant, c’est que les lecteurs allaient découvrir dans ce numéro un ‘édito de Mahomet’ intitulé ‘L'apéro Halal’, une double page de dessins pour expliquer 'la charia molle' ou encore un supplément ‘Charia Madame’, affirme-t-il.
Même si ce magazine est soi-disant ‘satirique’, il ne devrait rouvrir la plaie causée par le scandale des caricatures de Mahomet, publiées dans l’un de ses hebdos d’il y a cinq ans », a-t-il ajouté.
Sur le site site tunisien Kapitalis
« Ceux qui, depuis des années, servent la même soupe médiatique: ‘l’islam politique est insoluble dans la démocratie’, ‘le musulman est un polygame égorgeur de moutons et accessoirement anti-occidental... »
L’auteur de la tribune rappelle « inquiets de la remise en question des droits de la femme, de la liberté de pensée, de la liberté cultuelle en Tunisie alors que sous Ben Ali, grand démocrate comme vous savez, ils étaient silencieux sinon complices. »
Pour un quotidien d'Oran :
Charlie Hebdo n’est que le reflet de l’opinion publique française, baladée à droite ou à gauche par les médias métropolitains.« Au-delà de toute attente. Charlie Hebdo a eu, comme beaucoup de médias en France, de l'urticaire et des démangeaisons après le vote ‘incorrect’ des Tunisiens. Son numéro de ‘Charia Hebdo’ avec le prophète ‘Mahomet’ comme rédacteur en chef est donc la première grande provocation post-élection en Tunisie.» - Fin des extraits parmi les plus éloquents
Selon ces éditoriaux il y aurait un marché de l'islamophobie en France et d'une manière générale en occident
Bien dans ce cas il faudra que ces rédacteurs de la pensée totalitaire nous expliquent si ces femmes arabes sont elles aussi des islamophobes, pour toute réponse il me paraît sain de reproduire ici à la fois les violences qu'elles subissent, mais aussi leurs paroles
Tunisie - Ces femmes qui défient Ennahda
En Tunisie, le succès du parti islamiste Ennahda fait naître des inquiétudes au sein de certaines couches de la population. Ces craintes sont renforcées par des actes d'intolérance que d'aucuns lient à la percée des islamistes. Ainsi, Tuniscope révèle que le 2 novembre, 200 femmes ont manifesté dans le centre de Tunis.Mise en place grâce aux réseaux sociaux, la manifestation a rassemblé des groupes de femmes issus de milieux très divers. Par cet acte, elles revendiquent la consolidation des droits de la femme, le respect de ses acquis et la préservation de son statut libre et moderne en Tunisie.
Le quotidien algérien El Watan nous apprend que cet évènement est le fruit «d'une initiative citoyenne et non partisane, qui a vu le jour grâce au bouche-à-oreille, à des messages SMS ou sur Facebook». En Tunisie la victoire d’Ennahda est crainte par bon nombre de femmes. Ces dernières craignent de voir régresser leur condition avec l’arrivée au pouvoir de ces islamistes.
Durant deux heures, elles ont manifesté près du palais du gouvernement. Leur action était accompagnée par des chants et des slogans. On pouvait notamment les entendre scander «dehors les rétrogrades». Plusieurs femmes ont tenu à s’exprimer sur leurs motivations. C’est le cas d’Hosnia Eloujoud, 38 ans.
« Les acquis de la femme remontent à longtemps et personne ne pourra les confisquer.»Une dépêche de l’agence Associated Press nous livre également des témoignages très variés. Hinda Jelassi, 44 ans, nous explique les raisons de son engagement:
« Moi j'ai choisi le voile, laissez ma soeur faire son choix.[…] Je suis ici pour défendre la liberté dans l'absolu, parce que la liberté est indivisible.»
« Je me bats pour mes petits-enfants. J'ai milité pendant 50 ans et je ne veux pas que nos droits soient perdus.»Agée de 47 ans, Ilham Barrouta a le discours le plus politique:
« La femme tunisienne qui a investi tous les domaines de la vie publique, a été de tous les combats et au premier plan dans la révolution (qui a fait chuter le régime de Ben Ali), a atteint un point de non retour.»Selon la journaliste Sana Fahrat, cette manifestation a été organisée en réaction à des « agressions physiques et verbales » subies par trois enseignantes non voilées.
Ces dernières ont été prises à parti par des « étudiants salafistes » sur le campus universitaire de Mannouba, près de Tunis et à l’institut de théologie de la capitale du pays. - Source : Slate Afrique
Commentaires :
Une certaine presse maghrébine se déchaîne contre l'islamophobie des occidentaux ce qui signifie en bonne traduction '' peur de l'islam ''
Une contrevérité colportée par des individus qui quoiqu'ils en disent sont très compréhensifs à l'égard des fondamentalistes musulmans
Nous n'avons pas peur de l'islam puisque nous incroyants et laïcs nous ne sommes pas des soumis et nous critiquons cette religion sexiste au même titre que les autres confessions duelle
Ces femmes arabes qui réclament des droits qui ne devraient pas faire l'objet de la plus petite contestation sont elles des islamophobes et des racistes comme aiment à le dire aussi dans notre pays certains des responsables d'associations antiracistes à géométrie variable ?
Mais il existe aussi un fait qui n'a toujours pas mobiliser '' cette presse arabo-musulmane '' d'une tolérance à toute épreuve, c'est le sort réservé à Waleed Al-Husseini
Voir sur la page :
Crab – 04 Novembre 2011
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