dimanche 6 novembre 2011

L' in-présence du '' on ''


Max Ernst, " L'habillement de l'épousée ", 1939


[ « Le Surréalisme repose sur la croyance à la réalité supérieure de certaines formes d'association, négligées jusqu'à lui, à la toute puissance du rêve, au jeu désintéressé de la pensée» - André Breton ]

'' ON ''
Réponse à un lecteur qui me livre ses commentaires en s'abritant derrière un '' on '', pour énoncer, à mon encontre, une sorte de '' jugement de valeur '' s'évitant de répondre sur le fond d'un sujet que je porte au débat
Par ce procédé, d'espérer me discréditer et en outre obtenir la caution des autres participants, en '' s'identifiant '' sans que l'on puisse définir de quelle « communauté d'esprit » il se revendique, puisqu'elle n'existe que dans son imagination ce qui est le cas de toute personne qui vit dans l'illusion

Le '' on '' dans cette manière de faire n'est que la marque, pour ce lecteur [ il n'est pas le seul...], de son refus d'assumer ses propos
Devant son obstination à refuser de s'expliquer ou de me commenter en s'acceptant lui-même en tant que Sujet, pour finir de constater de sa part une tentative dérisoire répétée de justifier son '' on '' d'appellation in-contrôlée, il m'a parut bon, ici, d'apporter quelques précisions :

Le '' on '' des '' on ''
Je lis que vous ne pouvez-vous résoudre à rédiger un manifeste du '' on '' on ne plus que sérieux
Dommage, sans exclure pour autant un peu d'humour car pour ne pas être sérieux, c'est comme arrêter de fumer, serait devenir Sujet, pas comme « cet irresponsable '' on '' », ce '' on '' qui ne saurait exister autrement que sous le regard des autres
Pas facile, quand '' on '' vit dans l'illusion de s'assumer, n'est-ce pas ?
'' on '', c'est tout le monde, disiez-vous, '' on '' n'est donc personne...

Le '' on '' des '' on '' suite :
Grâce à la persistance dans les esprits des servitudes traditionnelles le '' on '' est, il constitue le monde à part de certains des internautes, un clan qui selon les sujets parfois va croissant on ne sait où
Le '' on '' emblématique de la communauté des '' on '', c'est à dire des pareils, le '' on '' fleurit essentiellement sur les forums, on sait que finalement le '' on '' génère des '' on '' devenus trop nombreux, au point qu'on ne les compte plus
Certes, sur les pages, on ne compte plus les '' on '', bien, bien, bien, mais pourquoi faudrait-il prendre à la lettre un pronom qu'on ne peut traduire qu'approximativement par l'indication d'une manière vague des personnes ou quelqu'un ?
Ontologiquement du '' on '' on ne peut dire qu'il est, et pourtant à la lecture de certains des post, c'est sûr que le '' on '' est

Chaque '' on '' a son histoire
Par exemple le '' on '' du Dalaï-lama chef spirituel des bonnets jaunes ne peut se comparer avec le '' on '' du Maître queue en fondue [ mon lecteur ] guide spirituel des bonnets de baptême Franc-Comtois

En effet le '' on '' du Dalaï-lama a ceci de particulier que les tibétains croient que le '' on '' est non seulement la réincarnation de son prédécesseur, mais aussi une manifestation du Bodhisattva de la Compassion, qui choisit de servir les gens

Le '' on '' du Maître queue en fondue comtoise, n'est pas seulement la réincarnation de son prédécesseur, mais aussi à cette particularité d'être la manifestation d'une métaphore opérante psychotique-maniaque, qui choisit de resservir la même charpie plutôt que les gens

Certaines glandes endocrines joueraient, dit-on, dans les milieux autorisés, un rôle important dans la genèse des états psychotique-maniaque de ce '' on '' franc-comtois

On voit bien, à présent, que le '' on '' franc-comtois n'est pas un héritage mais un euphémisme génétiquement modifié, puisque c'est un '' on '', à force de duplication, fortement atténué

Le On français, s'écrit avec un O majuscule, n'est pas la seulement l'identification du temps qui ne fait rien à l'affaire, mais aussi à cette particularité d'être le pronom personnel indéfini [ seulement en apparence ] d'une chanson de Georges Brassens, qui choisit d'être impartial envers les gens
Crab – 06 Novembre 2011

Note :
« A la façon dont Il nous a traitées, on voit bien que Dieu est un homme. » Mme de Tencin

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