jeudi 8 août 2013

Les faux-amis de la démocratie


Obama et Ba-Kimoon, au nom de la démocratie, réclament la libération de l'ex-président Morsi

Curieuse conception de la démocratie
Au lieu de soutenir les citoyens égyptiens qui se sont insurgés parce que, dans leur pays, la démocratie, c'est à dire la liberté de conscience et le peu de libertés personnelle préexistantes étaient lourdement menacées, '' nos '' deux personnages se retrouvent main dans la main pour soutenir un chef de parti religieux, totalitaire puisque non-laïc, issu d'un mouvement idéologiquement situé aux antipodes des valeurs humanistes de la démocratie ;
Morsi, une émanation des frères musulmans, dans ses principes de gouvernance s'est essentiellement préoccupé d'islamiser les postes de responsabilité à tous les niveaux de l'État, idem dans la société civile au lieu de se comporter en laïc, c'est à dire de se mettre au service de tous les citoyens qu'ils soient incroyants, croyants non-musulmans ou musulmans

Morsi, totalement incompétent en économie, a laissé couler son pays ;
j'ai déjà eu l'occasion de rappeler que les touristes fuient Égypte, parmi eux, très majoritairement les femmes ne veulent plus visiter ce pays et ce n'est que justice

Tunisie
Le même phénomène de soulèvement politique incluant le processus de dé-islamisation de la société est désormais engagé en Tunisie où bon nombre de tunisiennes en ont assez de ces gouvernants issus d' Ennahda sans autres ambitions que de pondre une Constitution islamique abaissant le statut de la femme au lieu de se référer pour l'essentiel à la déclaration universelle des '' droits de l'homme et du citoyen '' complétée selon la convention onusienne des '' droits de la femme ''

« La Tunisie a pris un mauvais départ » - « pour recréer la confiance dans le processus démocratique et organiser la tenue d’élections libres dans un délai raisonnable, il faut confier cette tâche à de nouvelles personnalités crédibles et charger une commission d’achever la Constitution avant de la soumettre à l’Assemblée constituante, au risque sinon de sombrer dans l’affrontement. » estime Hamadi Rédissi
Je maintiens, pour ma part, que les populations arabes, au cours de ce vingt et unième siècle finiront par jeter l'islam politique dans les poubelles de l'histoire pour le plus grand bien de l'humanité

Suite :

Crab 8/8/2013


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