" Pas d’enquête de terrain"
Pour Manuel Valls, c’est bien là tout le problème. Il estime que l’article ne propose pas de " nuance dans l’analyse " et ne découle pas " d’une enquête de terrain ". Selon lui, Lillie Dremeaux, la journaliste du New York Times, auteure de ce papier, aurait dû " interroger l’immense majorité des femmes musulmanes qui ne se reconnaissent pas dans une vision ultra-rigoriste de l’Islam ".
Le chef du gouvernement avance même que ces témoignages ont pour la plupart été obtenus à la suite " du camp d’été décolonial ". " Un camp, qui, et cette information a son important, était interdit – je cite – aux personnes à la peau blanche ", précise Manuel Valls. Réunissant 180 participants, ce stage organisé fin aôut près de Reims par les militantes antiracistes Fania Noël et Sihame Assbague, n'indiquait nulle part être interdit aux Blancs mais n'était accessible qu'aux personnes victimes de " racisme structurel ", excluant de facto les personnes blanches de peau.
France 24 a essayé de contacter Lillie Dremeaux pour vérifier cette accusation et l’interroger sur le choix des témoignages, mais la journaliste n’était pas joignable à l’heure où nous publions cet article.
" C’est une provocation"revenant enfin sur la polémique de l’été sur le burkini, Manuel Valls fait un lien entre celui-ci et la montée du salafisme, vision rigoriste de l'islam."Le premier principe, c'est l'égalité entre les femmes et les hommes. Il faut avoir les yeux ouverts sur l'influence croissante du salafisme, qui laisse entendre que les femmes sont inférieures et impures et qu'elles doivent être mises à l'écart ", écrit-il dans sa tribune.
" Voilà la question, absolument pas anecdotique, qui était au coeur du débat sur le burkini, contraction du bikini et de la burqa. Ce n'est pas une tenue de bain anodine. C'est une provocation, l'islamisme radical qui surgit et veut s'imposer dans l'espace public ! ", juge-t-il.
En réponse aux femmes musulmanes qui témoignent dans le New York Times, le chef du gouvernement, qui est en contradiction avec certains de ses ministres sur ce sujet, affirme défendre la liberté des femmes, " qui ne doivent pas vivre sous le joug d'un ordre machiste ". " Le corps des femmes n'est ni pur ni impur. Il est le corps des femmes. Il n'a pas à être caché pour protéger de je ne sais quelle tentation ", insiste-t-il. Source : France 24
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Piqûre de rappel Un pays qui exige que l’élu Président doit, avant d’exercer sa mandature, jurer sur la bible, n’a vraiment pas deleçon à donner au reste du monde et d’autant moins à la France
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Montée du salafisme ?Les courants salafistes ne sont pas seuls en cause, c’est plus globalement au nom d'une religion qui n’en est pas une, place,plus ou moins forcée ou en grande partie sous-servitudes, des populations sous la tutelled’un texte :infantile, égoïste,dont lesexisme est considérablement aggravé par rapport aux autres religions, athéophobe, antisémite et homophobe
Fait rare au sein de la gauche de gouvernement,depuis quelques moisle Premier ministre se prend à relativementbien nommer les choses qui affectent notre société car les assauts théocratiquesà la fois contre la laïcité, pour l’abaissement du statut des femmes contre l’égalité femmes-hommesne sont pas, de mon point de vue,exclusivement dûaux courants salafistes
Néanmoinsla riposte de Manuel Valls est une vraie bouffée d’oxygène ;
en effet, très nettement il se désolidarise des préoccupations électoralistes, quand il ne s’agit pas d’une insupportablelâcheté, d’irresponsabilité, voire " d’islamofolie laplus aveugle "propresauxautres membres de songouvernement et d’une bonne partie des gauches peu enclins àdéfendre" Les Droits de la Femme et de la Citoyenne"en prenant pour éternel alibi « la défense des libertés religieuses »
Hors, aucune religion ne peut se prétendre au-dessus des "Droits de la Femme et de la Citoyenne", et cette injonction doit s’adresser plus particulièrement à la « religion des musulmans » qui doit-être critiquée en permanence, déconstruite ( ainsi que nous avons pu le faire pour les autres religions) car elle est tout ce que l’on veut sauf une religion mais bien l’expression d’un manifeste socio-politique le plus sexiste jamais écrit auparavant, sinon c’est oublier au regard de l’histoire récente que lesidéologies arabistes ou islamistes tendent à détruire la libertéde tous, dont dans un premier tempsplus particulièrement celle des femmes - Crab 06 Septembre 2016
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Suites:L’islam est le cancer de nos sociétéshttp://laicite-moderne.blogspot.fr/2016/08/lislam-est-le-cancer-de-nos-societes.html
ou sur:
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2016/08/30/l-islam-est-le-cancer-de-nos-societes-5841673.html
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