Bouffées de délires insoignables
Sénèque ( Ier siècle )écrivait dans sa " Lettre à Lucilius " : "...L'homme est un être doué de raison ", ce n’est pas ce que l’on peut dire de Freud qui affirmait le plus sérieusement du monde que " les femmes aiment être battues",et ce distingué crétin assurait :"À la vanité corporelle de la femme participe encore l'action de l'envie de pénis, étant donné qu'il lui faut tenir en d'autant plus haute estime ses attraits, en dédommagement tardif pour son infériorité sexuelle originelle ".
De nos jours il est des spécialistespour se réclamerde l’école freudienne [ ???? ] -rien que d’y penser, c’est terrifiant-
Suites:Éros
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Grands amisdes catholiquesAristote, pour qui le fœtus masculin se dotait d'une âme au bout de quarante jours, contre quatre-vingt-dix jours pour le fœtus féminin. Une " théorie " exposée dans Histoire des animaux(VII, 3) vers 343 av. J.-C.,et reprise les siècles suivants par les grands auteurs chrétiens commeSaint-Thomas d'Aquin que l’Église s’est empressé de canoniser
Un peu à l’image deSaint-Antoine,ces grands Saints manifestement n’ontjamais-eune serait-ce qu’une secondela tentation de penser
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Sorcières ou ensorceleuses" Pendant 2 siècles on a brûlé 9 millions de sorcières en Europe, parce que c’était un pouvoir féminin qui commençait à inquiéter la société. Chaque fois que [ les femmes ] ont essayé de sortir, de réagir, que ce soit les féministes aujourd’hui ou les sorcières hier, ç’a été une réaction frénétique pour les ramener à leur place."
J’ajoute que les religions haïssaient plus particulièrement les très belles femmes accuséesd’ensorceler les hommes;
dans l’actualité et c’est dans l’ordre le plus conservateur, les hiérarchies monothéistes, bon nombrede leurs ouailles,ainsi que quelques économistes*1très médiatisés qui considèrent les enfants comme agent économique,craignent par dessus toutde voir la plupart des femmes, au détriment de la famille nucléaire et donc de la croissance démographique,réaliser un féminisme libertin sans lequel il ne peut y avoir réellement l’égalité des sexes- *1: mon dieu, mais qui donc paiera notre retraite ?
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Show-business et religions Unechanson de Jean Ferrat, assez récente, qui disait " Une femme honnête n’a pas de plaisir" - si si, vous avez bien lu, n’en doutez pas -
Hors, dans certains pays d’Islam ou d’Afrique, on mutile les femmes physiquement ( excision)pour être sûr qu’elles n’auront pas de plaisir
J’invite les femmes et les hommes de bonne volonté à redécouvrir Ninon de Lenclos, Émilie du Châtelet, Olympe de Gouges, Mozart, Da Ponte, Francesca Bruni et Casanova -âmes sensibles s’abstenir -
Platon, par exemple, divise le genre humain en mâles et femelles comme les nombres pairs et impairs, dans La République
Chez Platon, la démonstration biologique tourne même explicitement au hold-up. La femme accouche les corps ? L'homme - Socrate, en l'occurrence - accouche les " âmes ". Il engendre. En bonne logique platonicienne, qui scinde matière et esprit pour parvenir à l'Idée pure, la femme n'a donc aucun intérêt –Brefsans le moindre scrupule, Platon confisque à la femme la naissance des âmes ;
par pur prosélytisme, par mimétisme ou plagiat,sans sourciller le brillantSaint-Pauldécrète:" Cependant, je veux que vous sachiez,que l'origine de tout homme, c'est le Christ ; l'origine de la femme, c'est l'homme ; l'origine du Christ, c'est Dieu." ( I Corinthiens, xi, 3 )
Quand bien même, sur un plan économique les temps sont difficiles pour bien des personnes, il n’y a plus vraiment lieu en matière d’égalité des sexes de dramatiser avec excès car les athées, les sans-religion et les déistes sans confessions, grâce aux découvertes scientifiques,désormais sont majoritaires dans notre pays et la France va, très prochainement, devenir la fille aînée de l’athéisme si ce n’est dors-et déjà le cas;
et, c’est bien là le creuset oule secret de notre identité, dece qui fait notre humanité quandà présent la Culture prédomine sur les religions etl’involution générée par les chantres du multiculturalisme ou du communautarisme –et semesure quandle plus grand nombre d’entre-nous est parfaitement conscient quele plaisir est la racine de la morale ;
sansque ni les religions, ni les Trumperies machistesen tous genres ou de toutes obédiences, ni les défaitistes patentés ni puissent rien, dans notre société le sexuel ( comprenant toutes les sexualités ), est-à présent, contre le patriarcat sacralisé par les religions,la source de l’égalité des sexes - CRAB -
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Suites:L’individualisme
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