mercredi 27 mars 2019

Paula Modersohn-Becker


Portrait de Rainer

Entre 1900 et 1906, Paula Modersohn-Becker a séjourné régulièrement à Paris et s'y imprègne de tous les courants de l’époque : impressionnisme, fauvisme, cubisme, japonisme…

C’est peu dire que Paula Modersohn-Becker a dû défier les préjugés attachés à sa condition de femme pour embrasser une carrière artistique. Ce biopic, empli de légèreté et de joie, retrace ses deux libérations simultanées : celle de la jeune épouse qui s'échappe d'une union où elle se sent mal aimée, et celle de l'artiste qu'elle aspire à devenir, laquelle suit son instinct pour insuffler à sa peinture une modernité qui reste à inventer. Malgré les menaces d'internement proférées par son mari pour l’obliger à retrouver le chemin de la vie conjugale, Paula ne cède sur rien. Disparue à 31 ans, en 1907, la première femme à laquelle un musée fut entièrement consacré (à Brême) est aujourd'hui considérée comme une figure majeure de l'expressionnisme allemand. L'actrice suisse Carla Juri l’incarne avec beaucoup de subtilité et d'allégresse. Source ARTE

Bernhard Hoetger voit les toiles, stupéfait, les apprécies, sentant visiblement qu’il avait affaire à une artiste, il encouragea Paula à déployer sans crainte toute la force de sa peinture.
« Vous m'avez fait des miracles. Vous m'avez restituée à moi-même. J'ai pris du courage. Mon courage se trouvait toujours derrière des portes condamnées et ne savait comment sortir. Vous avez ouvert ces portes. Vous m'êtes d'un grand secours. Je commence maintenant à croire que quelque chose restera de moi. Et lorsque j'y pense, me viennent les larmes de la félicité… Vous m'avez rendue si heureuse. J'étais un peu seule. »

Vidéo, extrait -
http://blvids.free.fr/Paula_Modersohn-Becker.mp4

Suite: La passion de l’art
https://laicite-moderne.blogspot.com/2018/12/la-passion-de-lart.html

Suite 2 : Bach et Mozart
https://laicite-moderne.blogspot.com/2019/02/bach-et-mozart.html



1 commentaire:

  1. L'être humain est la nature et en même temps une petite partie de la nature. La poésie dit l'essentiel avant que la philosophie ne s'en mêle.
    Dans toute l'histoire de la vie spirituelle de l'humanité il n'y a jamais qu'un seul créateur, le poète, et un seul miracle, la musique.
    Nous ne sommes pas de '' passage '' sur terre, mais un temps sur terre, on n'a une deuxième vie quand on n'a compris qu'on n'en qu'une puisque la mort est absence de sensation.
    Nos ancêtres gallo-romains avaient le sens de l’honneur, la question qu’ils n’auraient pas manquer de poser urbi et orbi : Pourquoi un cadavre n’a jamais donné de conférence de presse ni ne s’est jamais plaint de l’autopsie ?

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