vendredi 26 avril 2019

Spinoza

 
Hallucination

Réponse à une lectrice très croyante
Vous me traitez de '' bouffeur de curés ''- madame, sachez qu’ il n’en n’est rien, je ne mange que bio

L’espoir qu’en est-il, exactement ?
La notion d'espoir est une invention et comme le libre arbitre une escroquerie, lequel est une invention toxiquedont usent à satiété les monothéismes *1 dans la mesure où l’espoir relève d’une part de l’appétence, d’autre part se réclame du miracle – hors, dans toute l'histoire de la vie spirituelle de l'humanité, il n'y a jamais eu, mais seulement dans la vie de la conscience de l’Homme, qu'un seul miracle, la musique
*1 très nettement moins dans le judaïsme qui plutôt appelle à se défier de ce que les croyants nomment " dieu "

L’espoir ne fait pas vivre
Le princeps d’espoir peut toujours courir, voire rôder, l’alter ego peut toujours se tâter - ni l’un ni l’autre sont une fin en soi puisque la mort en est une,
sauf pour l’halluciné qui se prend pour le centre du monde

 
Le présent se regarde au passé
Le présent n’existe pas puisqu’il ne conna
ît aucun moment fixe ni fixé excepté par le biais d’un instantané photographique ou par la réalisation d’un documentaire cinématographique retraçant ou remémorant à l’œil attentif ou à l’entendement autant d’évènements d’un temps passé plus ou moins récent ou lointain

Vidéo : L’Éthique de Spinoza
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L’athéisme, c’est le refus de ne pas cesser de pensermarqué ou grandit parla recherche permanente del’éthique – CRAB

Suite : déroulé d’article sur athéisme et civilisations


2 commentaires:

  1. “Sans religion, l'homme risque de se perdre” dixit le Cardinal Parolin ( 29.04.2019 ).
    .
    Ce bouffon de dieu affecte d’ignorer que la spiritualité athée est scellée par la recherche permanente de l’éthique à travers le refus de cesser de penser.

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  2. Dans Charlie, cette semaine
    Le très signifiant non-dit de Macron
    Par Fabrice Nicolino - 03/05/2019
    Ce que la parole dit. J'espère bien que Yann Diener - collègue de colonnes, et ami - ne m'en voudra pas de marcher, à ma manière, sur ses plates-bandes freudiennes. Chez Macron, ce qu'il n'a pas raconté l'autre après-midi devant les journalistes est plus important que les pauvres mesures annoncées.
    Il n'aura rien dit, par exemple, de la chute vertigineuse de la biodiversité, qui nous fait entrer, guillerets, dans la sixième crise d'extinction des espèces, la pire depuis 65 millions d'années. Rien. Cela n'existe pas.
    Il n'aura rien dit des pesticides, qui sont en train de faire disparaître oiseaux, abeilles et papillons. Malgré l'Appel des coquelicots et ses 620 000 soutiens. Rien. En parler eût été faire de la peine à ses alliés de la FNSEA et à l'axe morbide Bayer-ChemChina, rois de cette mondialisation qu'il adore.
    Face au climat enfin, le faquin qui nous gouverne a décidé d'agir. A décidé de dire qu'il allait agir. Cette procrastination plonge ses racines fort loin dans la psyché. Certains évoquent même la peur de mourir, car faire signifie aussi ne plus avoir à faire, et se retrouver face au destin commun.
    En l'occurrence, je m'en moque un peu. Macron a donc inventé un machin de plus, qu'il appelle « conseil de défense écologique ». Il ne pourra rien en sortir de sérieux, et cette fois pour une raison qui dépasse de loin le cas présidentiel. S'attaquer à la crise climatique, c'est nécessairement affronter la métamachine à produire des objets inutiles.
    Or, tout l'imaginaire de pacotille de Macron-Philippe and Co repose sur la marchandise. La production de tout. L'échange le plus rapide possible de tout. L'envoi massif de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, comme conséquence certaine et inévitable. Macron n'est pas même un criminel, et s'il fallait le juger, je crois qu'on devrait le déclarer irresponsable. Non, Macron et sa bande sont des idiots congénitaux. De la race de ceux qui, lorsqu'un doigt leur montre la Lune, regardent le doigt. Ils ne voient pas. Pauvres gens.

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