Tableau réalisé vers 1720 par Nicolas de Larguillière
Charlotte-Élisabeth Aïcha - portait à l’origine le nom d’Haïdé
.
biographie & informations
Nationalité : France
Né(e) à : Circassie , 1693
Mort(e) à : Paris , le 13/03/1733
Biographie :
Charlotte-Élisabeth Aïcha (dite Mlle Aïssé), née en 1693 en Circassie, baptisée à Lyon, paroisse d'Aynay le 19 septembre 1698, morte à Paris le 13 mars 1733, est une épistolière française surtout connue pour sa correspondance : "Lettres de mademoiselle Aïssé à madame C***".
Fille d’un chef circassien dont le palais avait été attaqué et pillé par les Turcs, mademoiselle Aïssé fut achetée à un marchand d’esclaves, à l’âge de quatre ans et demi, par le comte de Charles de Ferriol, beau-frère de Mme de Tencin et ambassadeur de France à Constantinople, homme d'une personnalité complexe, qui l’amena très jeune à Paris, lui fit donner une brillante éducation. Dans ses Lettres, Aïssé témoigne de sa reconnaissance à son bienfaiteur, malgré les accusations de certains sur la droiture des intentions de ce dernier.
Introduite dans le monde, sa position dans la société de son temps en ébullition, ses aventures romanesques et ses vives passions lui ont donné la célébrité. Sa beauté et son charme excitent des passions qui font du bruit. Elle résiste aux avances du Régent Philippe d'Orléans (1674-1723), s'engage dans une liaison passionnée avec le chevalier d’Aydie ; elle en a une fille, baptisée sous le nom de Célénie Leblond, dont elle accouche clandestinement en mai 1724[2]. Mais le chevalier ne peut l'épouser, du fait de son appartenance à l'ordre de Malte[2] ; de son côté, elle fut toujours tiraillée entre ses aspirations vertueuses et ses entraînements passionnés. Ses relations avec divers personnages et les femmes les plus distinguées de son temps, donnent le plus vif intérêt au recueil de ses Lettres à madame Calandrini, publiées d’abord avec des notes de Voltaire (1787, in-12), puis réunies aux Lettres de mesdames de Villars, de La Fayette et de Tencin (1805, in-12). Une nouvelle édition annotée en a été donnée par J. Ravenel (1846, in-18, 2 portraits).
Né(e) à : Circassie , 1693
Mort(e) à : Paris , le 13/03/1733
Biographie :
Charlotte-Élisabeth Aïcha (dite Mlle Aïssé), née en 1693 en Circassie, baptisée à Lyon, paroisse d'Aynay le 19 septembre 1698, morte à Paris le 13 mars 1733, est une épistolière française surtout connue pour sa correspondance : "Lettres de mademoiselle Aïssé à madame C***".
Fille d’un chef circassien dont le palais avait été attaqué et pillé par les Turcs, mademoiselle Aïssé fut achetée à un marchand d’esclaves, à l’âge de quatre ans et demi, par le comte de Charles de Ferriol, beau-frère de Mme de Tencin et ambassadeur de France à Constantinople, homme d'une personnalité complexe, qui l’amena très jeune à Paris, lui fit donner une brillante éducation. Dans ses Lettres, Aïssé témoigne de sa reconnaissance à son bienfaiteur, malgré les accusations de certains sur la droiture des intentions de ce dernier.
Introduite dans le monde, sa position dans la société de son temps en ébullition, ses aventures romanesques et ses vives passions lui ont donné la célébrité. Sa beauté et son charme excitent des passions qui font du bruit. Elle résiste aux avances du Régent Philippe d'Orléans (1674-1723), s'engage dans une liaison passionnée avec le chevalier d’Aydie ; elle en a une fille, baptisée sous le nom de Célénie Leblond, dont elle accouche clandestinement en mai 1724[2]. Mais le chevalier ne peut l'épouser, du fait de son appartenance à l'ordre de Malte[2] ; de son côté, elle fut toujours tiraillée entre ses aspirations vertueuses et ses entraînements passionnés. Ses relations avec divers personnages et les femmes les plus distinguées de son temps, donnent le plus vif intérêt au recueil de ses Lettres à madame Calandrini, publiées d’abord avec des notes de Voltaire (1787, in-12), puis réunies aux Lettres de mesdames de Villars, de La Fayette et de Tencin (1805, in-12). Une nouvelle édition annotée en a été donnée par J. Ravenel (1846, in-18, 2 portraits).
Source - l’Éditeur
Aïssé de la Grèce épuisa la beauté
Elle a de la France emprunté
Les charmes de l’esprit, de l’air et du langage
Pour le cœur, je n’y comprends rien
Dans quel lieu s’est-elle adressée
Il n’en est plus comme le sien
Depuis l’age d’or ou l’Astrée
Elle a de la France emprunté
Les charmes de l’esprit, de l’air et du langage
Pour le cœur, je n’y comprends rien
Dans quel lieu s’est-elle adressée
Il n’en est plus comme le sien
Depuis l’age d’or ou l’Astrée
Jacob Vernet, 1788
Quand lire est un régal sans égal –CRAB
Suite : Le Désir ignore la religion et la morale
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