vendredi 8 novembre 2019

Habiba Msika



Histoire du bisou dans la Tunisie d’Octobre2019
Nessim Ouadi est en prison depuis le 6 octobre, condamné après avoir embrassé son amie tunisienne. Elle, a été condamnée à 3 mois et demi de prison ferme.

L’affaire embarrasse en Tunisie, où elle a été rebaptisée « affaire du bisou ». Tout commence le 29 septembre. Nessim Ouadi, Franco-Algérien de 33 ans, cadre à Marseille, se rend à Tunis où il passe la soirée avec une amie tunisienne. Après quelques verres, ils repartent en voiture et s’arrêtent au bord d’une route touristique pour s’embrasser. C’est là que l’histoire tourne au cauchemar.

Une patrouille de police s’arrête pour les contrôler et déduit qu’il y a « atteinte à la pudeur ». Les ennuis ne s’arrêtent pas là. Lorsque les policiers demandent leurs papiers au couple, si la Tunisienne obtempère, Nessim Ouadi, lui, ne réagit pas de suite, ne parlant pas arabe, comme le raconte son avocat Me Ghazi Mrabet à Libération.  Son passeport était dans le coffre. Les policiers l’insultent et le font descendre de force. S’ensuivent une fouille du véhicule et une visite au commissariat »

Trois et quatre mois de prison
Le ton monte vraisemblablement et le Français se retrouve le lendemain devant le tribunal pour "atteinte à la pudeur, atteinte aux bonnes mœurs, outrage à fonctionnaire public, état d’ébriété et refus d’obtempérer« . Son amie comparaît elle pour  »atteinte à la pudeur et refus d’obtempérer". Ils nient, ne parlent que de baisers échangés et dénoncent l’attitude agressive de la police. Ce qui n’empêche pas le tribunal de les condamner à quatre mois et demi de prison ferme pour lui et trois mois pour elle.

L’avocat de Nessim Ouadi a fait appel, jugeant que « ce cas renforce un système où la police est confortée dans sa toute-puissance » et que « l’affaire a été montée de toutes pièces ». Mais cette condamnation créée d’autant plus « un malaise » qu’elle « est à contre-courant de l’esprit de tolérance du pays », ajoute l’ambassadeur français Olivier Poivre d’Arvor. Source SUD OUEST

Aux temps du protectorat - Histoire du bisou dans la Tunisie des années20 - « L’aimée de tous»

Star tunisienne des années 1920, issue d’une famille juive de Tunis, Marguerite dite Habiba Msika s’est lancée très tôt dans la musique grâce à sa tante Leïla Sfez, une chanteuse réputée à l’époque.
Mais elle s’est surtout orientée vers un répertoire léger.

Davantage chanteuse de variété que réellement cantatrice, Habiba Msika enflammait son public par sa voix charmeuse, ses chansons coquines et sa personnalité hors normes.
Elle soignait son personnage, alternait les tenues de scène excentriques et provocantes… jusqu’à devenir une star, voire un véritable sex-symbol de son époque.
Ce que traduisait bien son surnom (jeu de mots sur son pseudonyme Habiba) : “habib’t el koll” (l’aimée de tous).


Fiche
Sur les réseaux sociaux les Tunisiens se sont emparés de l’histoire, la rebaptisant « affaire du bisou ». Mais dans un contexte de peur de la répression, c’est d’un élu qu’est venue la réaction la plus marquante. Sur sa page Facebook, Raouf El May a publié une photo de lui embrassant sa femme en public. Dans le commentaire, il s’adresse au président :

« Dites-moi à quel poste de police je dois me rendre pour subir ma peine de prison. Cela fait quelques mois que j’ai renoncé à mon immunité parlementaire »

Suite : Tunisie. Violences salafistes

1 commentaire:

  1. En France - Comme c’en était pas assez de rater l’évolution de l’islamisation française, peu de temps après, voici que nos tribuns islamophiles d’un état d’esprit munichois quand il n’est pas clientéliste se découvrent un nouvel héros issus des grandes artères victimaires des néo-quartiers extensions urbaines de nos villes - c’est ainsi que se renouvelle la sainte famille à l’aise dans un environnement idéalisé - désormais " voici l’Homme" récompensé à Cannes par la police de la pensée ou, ce qui revient au même, par les victimaires patentés idiots utiles de l’islamisation françaises, le réalisateur Ladj Ly gonflé à bloc se croyant tout permis traite Zineb El Rhazoui de terroriste, laquelle fort judicieusement avait pris la défense des policiers en évoquant dans un contexte violent particulier leur droit à la légitime défense contre la racaille qui avait tenté de les assassiner en essayant, à coup de cocktail Molotov de les faire brûler dans leurs véhicules.

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