Le triste colporteur -
Crab -
Le triste colporteur
Liminaire
Du passé nous est venu '' l'histoire de triste sire '' - l'actualité nous diffuse, jour après jour, '' l'histoire de triste colporteur '' qui aime à nous raconter à sa façon '' l'homme et l'illusion '' ou encore '' l'homme et les rumeurs '' comme le ferait le meilleur et le plus fidèle d'entre tous les pourceaux d'Épicure
Son cheminement est traçable, palpable essentiellement sur les forums ou sites mis en lignes sur internet où il peut refaire l'histoire ou transformer les faits à sa guise
Le '' Pourceaushow ''
Présentation
Pourquoi un '' Pourceaushow '' ?
Tout simplement parce que le personnage central [ des cinq scénettes ] oublie ou plus grave ne fait pas la différence entre des actes, crimes qui peuvent être commis par un despote qu'il présuppose athée [ ce qui est plus que douteux compte tenu de la pratique instituée du culte de la personnalité pour asseoir son régime ] ni selon lui d'exactions ou de guerres que de surcroit il prétend déclenchées au nom de l'athéisme ce qui ne manque pas de relever d'un non sens des plus comiques
Seuls peuvent être considérés les faits qui sont le parti unique et le culte de la personnalité comme principes de gouvernance
Prétendre Staline athée est en contradiction totale avec les deux composants du régime qu'il a créé puisqu'un incroyant est prochoix et ne peut philosophiquement accepter aucune des tentative pour l'assujettir à une dictature où déification ni de toutes façons participer au clonage des esprits
Qu'un Staline, dans tous les cas, croit ou non en un dieu est le type même du faux problème, il à gardé de la religion orthodoxe et repris à son compte tous les symboles de la déification
Murmures dans la salle
Le rideau n'est pas encore levé, en son milieu agrafé un écriteau sur lequel figure: '' Une aventure de triste colporteur ''
Passé un moment, enfin se lève le rideau
Premier tableau
Apparait sur le devant le triste colporteur déchu révisionniste qui déclasse le lapin ou le cerf dans la langue des sous-bois alentours de la maison d'Épicure ou du Kremlin
Un bouffon tragique pour les besoin de sa cause fait d'un Staline un empereur athée
Deuxième tableau
Tente de soulager sa conscience ne se remet pas par défaut de ne pas trouver, le plus petit manifeste stalinien, la plus petite étincelle de la main du despote en rapport avec l'athéisme
Vision fantasmée contrecarrée par l'adoption du dogmatisme diffusé par Jdanov d'un nationaliste et d'une xénophobie exacerbée et suivie de vaste purge antisémite loin de s'accorder des modes de pensée de l'athéisme – Le visage-masque du triste colporteur, celui de la déception tragique
Troisième tableau
Le coryphée campé devant le chœur rapporte plus surement l’histoire d'un Tzar au règne aussi long que meurtrier, il n’a rien d’anachronique, révélateur banal d'une philosophie matérialiste de la volonté de domination
La terreur religieuse, ou instituée comme une religion le culte de la personnalité, qu’elle émane d’un État ou d’un groupe isolé, est en effet d’une désolante actualité
Quatrième tableau
Dans l'ombre, la silhouette du triste colporteur pour ne pas sombrer dans la folie, de se rassurer, nier l'orthodoxie de la religiosité politique stalinienne en inventant une référence à un dogme impossible à trouver dans l'athéisme pour rassurer , symétrie artificielle à l'adresse du croyant de la périphérie tenté de sortir définitivement du cercle des vérités absolue près à considérer les guerres de religions d'aujourd'hui non plus comme des fatalités
Cinquième tableau
Le sort tragique du triste colporteur devant d'inacceptables, cependant incontournables faits qu'il lui est vain de vouloir métamorphoser car le caméléon s'il change la couleur de sa peau n'en est pas moins le même animal
En ces moments cataclysmiques, qui donc pourrait venir plaindre [ excepté terminator ] le triste colporteur ?
Tombe le rideau
S'affiche un écriteau ; '' À suivre ''
Courrier
Un lecteur me dit, votre phrase : « Apparait sur le devant le triste colporteur déchu révisionniste qui déclasse le lapin ou le cerf dans la langue des sous-bois alentours de la maison d'Épicure ou du Kremlin
Un bouffon tragique pour les besoin de sa cause fait d'un Staline un empereur athée » - N'est-elle pas de '' l'écriture automatique '' comme dans le surréalisme ?
Bien lu – Bien vu, au point qu'Épicure s'en ait retourné dans sa tombe !!!
Exact pour ce qui est de l'écriture automatique, c'est bien son issue qui m'avait déterminé à garder cette phrase, conscient qu'elle était '' dans sa forme '' comme un répons dans une discussion magistère où s'étoffait, jour après jour, une tentative, sortie d'outre forum, assez surréaliste de faire passer Staline, le dieu vivant, pour un athée
Surréaliste !!?
Ceci dit, c'est vrai, de quoi jeter le doute, savoir que dieu est athée mais seulement dans le judaïsme, mais peut-être aussi dans le créationnisme qui aime à rappeler que même dieu lui-même ne crois pas en une force plus supérieure a lui-même
Finalement n'est-ce pas, au final, à la chute, livrer une explication rationnelle, ben oui, puisque parfait, dieu sait [ dieu sait, c'est amusant ], sait surtout qu'il n'y a rien au-dessus de lui, il ne croit donc pas en une entité supérieure et il est donc athée...comme tous les incroyants...enfin peut-être...
Dieu est croyant, il croit en lui même, ah oui, voilà qui est nouveau assurément, là je dois dire, ça se complique, fallait y penser, c'est ce qui s'appelle cacher son jeu
Où est le temps quand, à la volée, Épicure chantait
ou Dieu veut empêcher le mal et ne le peut, ou il le peut et ne le veut,
ou il ne le peut ni ne le veut, ou il le veut et le peut.
S'il le veut et ne le peut, il est impuissant;
s'il le peut et ne le veut, il est pervers;
s'il ne le peut ni ne le veut, il est impuissant et pervers;
s'il le veut et le peut, que ne le fait-il ?
ou il ne le peut ni ne le veut, ou il le veut et le peut.
S'il le veut et ne le peut, il est impuissant;
s'il le peut et ne le veut, il est pervers;
s'il ne le peut ni ne le veut, il est impuissant et pervers;
s'il le veut et le peut, que ne le fait-il ?
Suite sur la page...
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