Femmes d'Alger -
Delacroix -
Aucune de ces femmes arabes n'est affublée d'un voile [ devant un homme, le peintre ] , toutes les trois pieds nus
En babouche, je note coté droit, une femme nègre, présence probable, voire certaine d'une esclave
Une esclave qui n'est pas sans rappeler que l'esclavage et la traite des esclaves ont été une pratique des arabo-musulman pendant infiniment de plus nombreux siècles et en plus grande quantité que celui du commerce exercé par une minorité d'Européen [ notamment français ] à des époques où pour la France la majorité des français étaient asservis par l'aristocratie et n'étaient associés à aucune des décisions en la matière
[ Il est toujours bon de le rappeler par rapport aux inacceptables dites '' lois Taubira '' qui font passer les Français globalement et par dessus le marché seuls et tous globalement responsables de l'esclavage et de la traite des esclaves, qu'en effet il importe de réagir d'autant plus qu'en on entends les propos irresponsables ou tout simplement fallacieux tenus sur les antennes par des antiracistes à géométrie variable d'un Dominique Sopo, dont son organisation est subventionnée en partie avec l'argent de nos impôts ]
Rappeler qu'après la révolution la France, certes en un peu plus de soixante ans a fini par abolir l'esclavage dans toutes ses colonies ce qui n'est toujours pas le cas [ malgré des lois récentes ] dans certains pays d'Afrique subsaharienne et arabo-musulman
De ces femmes d'Alger
Dans cette scène '' Les femmes d'Alger '' Baudelaire y voyait " un petit poème d'intérieur " dont " le parfum de mauvais lieu guide assez vite vers les limbes in-sondés de la tristesse "
Je pense pour ma part que Baudelaire avait parfaitement perçut, senti et donner du sens à la réalité de la condition de ces femmes d'Alger, mais aussi de la femme esclave - toutes quatre n'ayant pas d'autre univers que les limites de leur cage
Victor Hugo en savourait; « la laideur exquise, étincelante de lumière et de couleur »
Ce que n'avait pas sut voir, à l'examen du tableau, Victor Hugo dont la misogynie, '' son idolâtrie '' ridicule pour l'idéologie phallocrate du prophète Mahomet, n'avait d'égale que sont incontestable talent d'écrivain [ en sus je n'apprécie pas du tout la poésie du trop facile, simpliste, celle du V Hugo poète surtout si on la compare au génial Baudelaire...]
Assia Djebar de l'académie française, avait livré un regard sur '' les femmes d'Alger '', en quelques nouvelles, des fragments de voix de ces femmes cloîtrées, séquestrées...
Lettre à un lecteur Algérien
La chine est une dictature, ce que je déplore, mais comme [ c'était ], c'est encore le cas dans les systèmes politiques de quelques pays à parti unique [ avec pour certains en guise de supplément la déification de la personnalité ], ils fichaient comme dans l'actualité la paix au femmes
L'unité ? Quelle unité ?
Il n'y a que dans les pays qui prétendent réaliser l'unité d'une populations avec la religion et les pires sont ceux qui réduisent la culture de leur pays, sorte d'anticulture figée, fixée à partir de la lecture des textes du coran et de la sharia de significations destructrices, ce qui se traduit pour l'endoctriné par la perte de tout sens de la responsabilité et de traiter les femmes par la loi et dans les faits comme des sous-citoyens, voire dans certains cas [ Yémen, par exemple ] comme un bétail...
L'égalité hommes -femmes
Là où les femmes ne sont pas traitées égales aux hommes c'est la pauvreté généralisée excepté pour les pays qui ont du pétrole et du gaz
Sauf de rares exception [ Bahreïn, par exemple ], ces pays bénéficiant de la ressource du pétrole et du gaz ont les pires codes impératifs de l'infamie, au même titre que parmi les plus barbares ou obscurantistes d'entre eux, notamment l'Arabie Saoudite ou l'Iran où ne s'applique que la loi des hommes, la loi du plus fort grâce ses gros bras
[ Mais comme disent, dans notre pays, bon nombre de personnalités politiques, majoritairement des hommes, de toutes tendances '' il faut respecter toutes les croyances et toutes les cultures '' - c'est probablement peu électoraliste de se livrer à la saine et démocratique critique des idéologies misogynes ]
Sécheresse de la mentalité
Dans ces pays arabo-musulman sans les matières premières dont ils disposent, avec de telles mentalités ils en seraient encore à vivre sous des tentes et d'envoyer sur plus d'un km les femmes chercher de l'eau , de ramener du puits ce lourd fardeau au prix d'efforts quotidiens
[ C'est encore le cas où cela reste un travail de femmes, dans certaines régions du monde, quand ce n'est pas de l'eau, c'est de transporter du sel ou du sable de construction ]
Du pétrole, mais pas forcément de bonnes idées
Là où il y a un peu de pétrole, sans l'égalité homme-femmes, sévit un chômage colossal et ces pays ne se développent pas
Ne me sortez pas qu'en France qu'il y a aussi trop de chômeurs, car il y en aura toujours autant, mais pas pour les mêmes raisons ; tant que nous laisserons entrer sur notre territoire des biens ou marchandises ne répondant pas aux mêmes critères que ceux qui nous sont imposés : cahier des charges, cahiers des clauses spécifiques et techniques, cahier des clauses législatives et le respect des hommes et des femmes à travers les lois concernant le droit ou les contrats de travail...mais ici, c'est un autre sujet...
Le sens de la responsabilité
C'est si difficile que ça de comprendre qu'une femme émancipée est une femme qui ne veut d'aucune tutelle, mais que c'est aussi une femme qui sait que d'autres femmes sont aliénées, ne l'acceptent pas comme une fatalité, même si ces dernières prétendent le contraire, comme par exemple les voilées volontaires!
C'est cela le sens de la responsabilité de ces femmes et il ne doit rien à votre religion !
Et de s'informer
Vous n'imaginez, tout de même pas, qu'au XXIe siècle '' on '' ne peut rien savoir sur l'Algérie...[ RIRE ]
Déjà, sur ce même thème de société, j'avais écrit et publié il y de cela plusieurs années, '' le code l'infamie '', en comparant les différences avec d'autres codes plus infâmes selon les cas ou un peu moins selon d'autres cas
Femmes d'Alger-
Picasso -
Rappel : Citations
Un clip contre le code de l'infamie
Christophe Koessler
«Eh juge, qu'est-ce qui t'a pris?» Cette apostrophe est le titre de la chanson réalisée à l'initiative de l'association «20 ans barakat» pour réclamer l'abrogation du code la famille en Algérie. Celui-ci suscite en effet l'indignation du collectif puisqu'il institutionnalise l'inégalité de droits entre hommes et femmes au sein de la famille. Large campagne contre cette loi, le clip de la chanson est diffusé actuellement sur les écrans romands en première partie du film Viva Laldjérie (lire ci-contre) Parmi les 28 interprètes, en grande majorité féminines, figurent des personnalités connues de la scène algérienne, comme les chanteuses Djura Djurdjura et Zahra N'soumer, et l'actrice Biyouna, l'une des trois protagonistes du film de Nadir Moknèche1.
Initiée en France par des associations de femmes algériennes, et lancée officiellement le 8 mars dernier à Alger, la campagne «code de la famille, 20 ans Barakat» vise en priorité l'abrogation de ce «code de l'infamie», tel qu'il est qualifié par l'association. Adopté en 1984 par l'Assemblée nationale, celui-ci introduit certaines dispositions peu compatibles avec l'égalité hommes-femmes. Il institue notamment la décision du divorce par la seule volonté du mari, des restrictions draconiennes à une demande de divorce par la femme et l'attribution automatique du logement au père lors du divorce. A ces dispositions, le collectif 20 ans Barakat oppose «100 mesures pour une codification égalitaire», qui constituent leur proposition alternative2. Mis sous forte pression depuis plusieurs années, le gouvernement algérien promet aujourd'hui une révision de la législation tant décriée, à l'image du Maroc qui vient d'adopter des amendements importants à un code similaire. Mais le collectif doute que le président Boutéflika franchisse le pas.
«Eh juge, qu'est-ce qui t'a pris?» Cette apostrophe est le titre de la chanson réalisée à l'initiative de l'association «20 ans barakat» pour réclamer l'abrogation du code la famille en Algérie. Celui-ci suscite en effet l'indignation du collectif puisqu'il institutionnalise l'inégalité de droits entre hommes et femmes au sein de la famille. Large campagne contre cette loi, le clip de la chanson est diffusé actuellement sur les écrans romands en première partie du film Viva Laldjérie (lire ci-contre) Parmi les 28 interprètes, en grande majorité féminines, figurent des personnalités connues de la scène algérienne, comme les chanteuses Djura Djurdjura et Zahra N'soumer, et l'actrice Biyouna, l'une des trois protagonistes du film de Nadir Moknèche1.
Initiée en France par des associations de femmes algériennes, et lancée officiellement le 8 mars dernier à Alger, la campagne «code de la famille, 20 ans Barakat» vise en priorité l'abrogation de ce «code de l'infamie», tel qu'il est qualifié par l'association. Adopté en 1984 par l'Assemblée nationale, celui-ci introduit certaines dispositions peu compatibles avec l'égalité hommes-femmes. Il institue notamment la décision du divorce par la seule volonté du mari, des restrictions draconiennes à une demande de divorce par la femme et l'attribution automatique du logement au père lors du divorce. A ces dispositions, le collectif 20 ans Barakat oppose «100 mesures pour une codification égalitaire», qui constituent leur proposition alternative2. Mis sous forte pression depuis plusieurs années, le gouvernement algérien promet aujourd'hui une révision de la législation tant décriée, à l'image du Maroc qui vient d'adopter des amendements importants à un code similaire. Mais le collectif doute que le président Boutéflika franchisse le pas.
L'Algérie d'aujourd'hui, sans voile et sans tabou
Rachel HallerHomosexualité, prostitution, adultère, montée de l'islamisme, répression des femmes, misère sociale. Nadir Moknèche ne soulève pas qu'un coin du voile, il le fait tomber. Pas par provocation, mais par désir de montrer l'Algérie d'aujourd'hui, telle qu'elle s'est tissée en secret et non telle qu'on veut bien la montrer, idéalisée pour les besoins de la cause ou diabolisée pour ceux de l'audimat.
Dans l'Alger de Nadir Moknèche (Le Harem de Mme Ousmane) on s'aime, on boit, on pleure, on rit, on danse, on rêve, bref on vit. Bien sûr, avec le constant souci de ne pas être surpris.
Les femmes enfouissent leur mini-jupe sous leur djellaba, les hommes se séduisent à la faveur de la nuit, les couples profitent des ombres clandestines.
Mais la pulsion de vie résiste à l'interdit, surtout chez le magnifique trio choisi pour entonner Viva Laldjérie: Papicha, Goucem et Fifi, la mère, la fille et la copine, ou la danseuse, l'adultère et la putain.
Parias parmi les parias, toutes trois luttent sans fléchir pour garder leur liberté. La première, sous la pression des islamistes, s'est réfugiée avec sa fille dans un minable hôtel du centre ville et rêve de rouvrir le cabaret de sa jeunesse.
La seconde partage son temps entre son boulot dans un labo photo, son amant marié et de chaudes soirées en boîte de nuit. La troisième, elle, soigne ses clients généreux pour préserver son indépendance et sa légèreté.
ALGER LA BLANCHE
De déceptions en coups du sort, le trio se fraie un chemin, aidé par certains, empêché par d'autres. Mais il n'y a ni bons, ni méchants dans cette fable. Il n'y a que des hommes et des femmes enfermés dans une logique qui les dépasse. Le menteur invétéré, les riches apeurés, le fils incompris, le flic renfrogné, le concierge poltron, nul ne trouve l'audace de briser ses chaînes comme Papicha, Goucem et Fifi ont superbement osé.C'est pourquoi, malgré sa dureté, Viva Laldjérie reste une très belle ode à la vie. Une ode à Alger aussi. Alger la Blanche avec son charme décati, ses ruelles tortueuses et ses ouvertures rêveuses sur la Grande Bleue.
De la hardiesse, il en a également fallu pour risquer ce film. Pour tourner dans des rues meurtries par les émeutes et la répression. Pour dévoiler sans fard et sans tabou les désirs et plaisirs interdits. Pour accepter enfin d'incarner ces femmes libres envers et contre tous.
Surtout lorsque l'on sait jouer sa réputation d'icône populaire comme Biyouna (Papicha), dont la voix de craie et le visage de pythie donnent au récit sa douceur nostalgique.
On s'en doute, Viva Laldjérie a suscité de vives réactions. De part et d'autre, on a crié au scandale, au mensonge, à la subversion. Le film est pourtant sorti en Algérie dans une version non censurée. Une belle victoire... Fin de citation
Crab 19 Juin 2011
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