Magritte - la Grande Famille, 1963
Bonjour P…/...
Je ne vois pas ce qu'Emmanuel Todd démontre de nouveau quand il sous-tend notamment que « les Anglo-saxons privilégient-ils la liberté et se désintéressent-ils de l'objectif d'égalité en raison de la prédominance en leur sein de la famille nucléaire absolue ( père, mère et enfants ).
La liberté de tester (aucune obligation de léguer quoi que ce soit à ses enfants) est caractéristique de cette structure familiale. En Allemagne, la prédominance de la famille souche ( grands-parents, parents et enfants sous un même toit ou proches les uns des autres ), expliquerait pour partie l'attachement de la population à des structures égalitaires et autoritaires ( suivez mon regard ! ) » Fin de l'extrait
Sauf, et c'est ce que je précisais dans mon dernier courrier que le monde depuis la nuit des temps est dominé par les patriarcats et que l'absence de liberté n'est donc pas l'affaire exclusivement des anglo-saxons mais bien une des données majeures des patriarcats
Donc que la structure familiale est liée pendant des siècles et des siècles à la propriété essentiellement terrienne, à la fusion de régions ou de nations [ Aristocraties - Rois - Princesses]
Que le droit d'aînesse des enfants mâles est prédominant en matière d'héritage [ les filles bonnes pour le couvent, pour certaines abbesses à la tête d'une abbaye ou Mères supérieure d'un monastère pensionnées par le roi ]
Que depuis l'antiquité comme je vous le disais la femme n'est pas SUJET, mais est une monnaie d'échange sauf à notre époque dans les sociétés similaires à la nôtre
Ce qu'il y a de nouveau chez Todd, c'est qu'il n'y à rien de nouveau, il découvre la poudre après tous ceux féministes qui n'ont cessé de décrypter tous les patriarcats....notamment la caution portées par les religions duelle pour '' enseigner '' de gré ou de faire accepter par la force '' le modèle familial '' du patriarcat par les populations
Sur la famille contemporaine j'ai mon idée, mais elle est personnelle, pour moi quand les gens - femmes et hommes - se conduisent intelligemment entre adultes et vis à vis des enfants il n'y a pas pour seul modèle le reliquat de la chrétienté Bien cordialement
Crab – 22 Septembre 2011
La liberté de tester (aucune obligation de léguer quoi que ce soit à ses enfants) est caractéristique de cette structure familiale. En Allemagne, la prédominance de la famille souche ( grands-parents, parents et enfants sous un même toit ou proches les uns des autres ), expliquerait pour partie l'attachement de la population à des structures égalitaires et autoritaires ( suivez mon regard ! ) » Fin de l'extrait
Sauf, et c'est ce que je précisais dans mon dernier courrier que le monde depuis la nuit des temps est dominé par les patriarcats et que l'absence de liberté n'est donc pas l'affaire exclusivement des anglo-saxons mais bien une des données majeures des patriarcats
Donc que la structure familiale est liée pendant des siècles et des siècles à la propriété essentiellement terrienne, à la fusion de régions ou de nations [ Aristocraties - Rois - Princesses]
Que le droit d'aînesse des enfants mâles est prédominant en matière d'héritage [ les filles bonnes pour le couvent, pour certaines abbesses à la tête d'une abbaye ou Mères supérieure d'un monastère pensionnées par le roi ]
Que depuis l'antiquité comme je vous le disais la femme n'est pas SUJET, mais est une monnaie d'échange sauf à notre époque dans les sociétés similaires à la nôtre
Ce qu'il y a de nouveau chez Todd, c'est qu'il n'y à rien de nouveau, il découvre la poudre après tous ceux féministes qui n'ont cessé de décrypter tous les patriarcats....notamment la caution portées par les religions duelle pour '' enseigner '' de gré ou de faire accepter par la force '' le modèle familial '' du patriarcat par les populations
Sur la famille contemporaine j'ai mon idée, mais elle est personnelle, pour moi quand les gens - femmes et hommes - se conduisent intelligemment entre adultes et vis à vis des enfants il n'y a pas pour seul modèle le reliquat de la chrétienté Bien cordialement
Crab – 22 Septembre 2011
Notes :
Définition : le patriarcat
" Phase historique dans la dernière période de la commune primitive, caractérisée par la domination de l'homme dans l'économie et dans les communatés gentilices.
Le patriarcat prend naissance à une époque où, sur la base de la première grande division sociale du travail, -séparation de lélevage et de l'agriculture, - les forces productives, les échanges réguliers, la propriété privée et l'esclavage se développent relativement vite.
La famille patriarcale a pour origine la famille monogame.
Dans le mariage syndiasmique le père est connu aussi bien que la mère. Au fur et à mesure que progressent l'élevage et l'agriculture sur la base de la division sociale du travail, s'accroît le rôle de l'homme devenu chef de l'activité économique.
" Les troupeaux constituaient de nouveaux moyens de gain, écrit Engels; leur domestication d'abord et leur garde ensuite étaient l'ouvrage de l'homme.
Aussi est-ce à lui qu'appartenait le bétail, à lui les marchandises et les esclaves obtenus par éhange contre du bétail " (Marx-Engels : Ausgewählte Schriften, Band II, M. 1950, S 288).
Autrefois, lorsque l'économie domestique avait un caractère collectif, la femme jouait le rôle principal dans la société ; maintenant, avec le développement de l'élevage et l'apparition des métiers, avec la transformation de l'économie domestique en une annexe de la production fondamentale, elle est reléguée au deuxième plan.
Sous la matriarcat, la parenté était déterminée en ligne féminine ; l'homme n'avait pas de pouvoir sur sa femme et ses enfants.
A présent, après la disparition du matriarcat, le mari est reconnu père de ses enfants ; sa femme et ses enfants lui appartiennent en vertu du droit de propriété. L'abolition du droit maternel a renversé l'ordre successoral. Les enfants deviennent héritiers de leur père. De là la concentration des richesses dans certaines familles, ce qui accentue encore l'inégalité économique et décompose la communauté gentilice, à laquelle s'oppose désormais la grande famille patriarcale.
La famille patriarcale est avant tout une unité économique. C'est une communauté familiale domestique qui est le propriétaire collectif de tous les moyens de production. Elle se compose de plusieurs générations de parents en ligne directe, soumis au pouvoir du père ou d'un ancien de la communaté. La famille patriarcale est propre à tous les peuples à l'époque de la décadence de la commune primitive et porte diverses dénominations : chez les allemands " Hausgenossenchaft ", chez les Serbes et les Bulgares " vervj ", " pétchichtché", etc.
Par cuite d'un nouveau progrès des forces productives, de la propriété privée et de l'échange, la famille patriarcale se disloque en petites familles monogames détachées. C'est au savant russe M. Kovalevski que revient le mérite d'avoir découvert la famille patriarcale en que forme transitoire générale qui a engendré la commune agricole."
Petit dictionnaire philosophique, Sous la direction de M. Rosenthal et P. Ioudine, aux éditions en langues étrangères de Moscou, 1955. page 148.
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