Le député UMP Dhuicq lie homoparentalité et terrorisme, je le cite :
« Vous me permettrez de considérer que souvent le terroriste a un défaut : il n'a jamais rencontré l'autorité paternelle le plus souvent, il n'a jamais eu de rapport avec les limites et avec le cadre parental, il n'a jamais eu cette possibilité de savoir ce qui est faisable ou non faisable, ce qui est bien ou mal."
N'y a-t-il pas une certaine contradiction, Monsieur le ministre, dans vos propos et ceux de votre gouvernement, alors que vous cherchez désespérément à reposer un cadre, à, dans le même temps, soutenir un projet de loi qui va jusqu'à rayer le mot de père du code civil." » Fin de citation d'un extrait publié le 28 11 2012 dans :
Nicolas Dhuicq un homme du vieux monde
Ce sont, justement, dans les pays ou la famille dite traditionnelle est maintenue forte '' grâce à la répression '' que l'activité terroriste, les guerres civiles ou inter-religieuses n'en finissent jamais
Les propos de ce député sont irrationnels car le propre du terrorisme c'est de prôner les valeurs guerrières masculines indissociables des idéologies du patriarcat qui font de l'homme ou du père le chef de la famille, autrefois le modèle imposé à tous de gré ou par la force au nom d'un '' droit divin '' inventé de toute pièce par quelques théologiens ou chef de tribus d'une région à l'autre
Un principe d'organisation de la vie dite en famille abandonné par les femmes et les hommes fiers de vivre dans une société moderne où la négation de l'autorité partagée entre la mère et le père n'a plus force loi
Un énoncés des plus archaïsant, sans rapport avec le mariage proprement dit ni l'adoption, pour ce député le reflet de la tentative désespérée de maintenir, dans notre pays, l'idéologie patriarcale, totalitaire, dont dans leur grande majorité les français et les françaises, fort heureusement, ne veulent plus depuis que s'est opérée dans les mentalités la fusion de la laïcité et du féminisme universel contre le despotisme, le pouvoir absolu de '' l'homme du patriarcat '', autant dire le refus de toute hiérarchie artificielle [ verticale ] que les religions ou quelques groupes crypto-fascistes, plus ou moins déguisés ( c'est selon ) quoi qu'ils disent, ou encore fassent, ne parviendront, désormais, plus à pérenniser dans notre société
Je réitère ma position :
Je considère que se marier c'est ringard, mais qu'en cette matière avoir des droits, c'est avoir le choix de se marier ou non
Les homosexuels ne doivent pas être exclus du droit de choisir, compte tenu, qui plus est, de la diversité des modes de vie ou '' systèmes de regroupements '' dérivés de la structure familiale '' dites traditionnelles '' préexistants dans notre société où les libertés individuelles sont la démonstration flagrante que le clonage des esprits dans le totalitaire n'y a plus sa place - et cela les religions ( forcément totalitaire ) ne sont toujours pas à même ni de le comprendre et encore moins de l'accepter
Les religions se sont invitées dans le débat, mais en fait rien de nouveau n'est sorti de la grotte, pas le moindre petit miracle ou parcelle de réalisme, les chefs et cheftaines religieux ont toujours tout autant peur de leurs ombres projetées sur les parois de la caverne car ils n'ont jamais cessé de tourner le dos à la lumière *, obtus se veulent garant d'une forme très réductible de '' l'autorité parentale '' pour en réalité tenter par tous les moyens de maintenir l'homme chef de la femme, donc de la famille
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Dans notre pays les religions inadaptées à la vie sociale sont athéophobe, quand elles n'incitent pas à la haine des incroyants, n'ont d'autres passe-temps que d'attenter aux droits de la femme, c'est logiquement, dans l'ordre d'un même processus visant à l'aliénation que s'ensuit un discours anticulture, homophobe, dont s'empare facilement des mouvements crypto-fascistes, dont l'effet est, depuis plus de quinze ans, de jeter en pâture des femmes et des hommes homosexuels à la vindicte de petits groupes qui eux en ont fait un sport de traquer les homosexuels dans de nombreux quartiers localisés pour l'essentiel dans les grandes villes ou banlieues, ce que je ne cesse de dénoncer depuis de nombreuses années - Crab- 06 Décembre 2012
P S :
À l'attention de lecteurs qui me reprochent de soutenir le pouvoir socialiste ;
Je ne '' roule '' ni pour les gauches ni pour les droites, je nourris exclusivement le débat sur des sujets qui à mes yeux sont prioritaires : la défense des incroyants , le féminisme universel, les homosexuels, la dénonciation du détournement de l'argent public au profit des religieux, puis de la laïcité contre toutes les tentatives de clonage des esprits par la religion
Suite :
Nos actes sont la cause de notre avenir.
RépondreSupprimerOn est libre dès que l'on comprend qu'on n'est pas libre.
Sans faire référence à Freud, mais essentiellement à Nietzsche nous savons, en rapport avec notre histoire personnelle, qu'une bonne part de nos actes nous sont '' dictés '' par notre inconscient, sans que dans bien des cas n'y pouvoir résister.
C’est en cela que nous ne sommes pas libre.
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