Deux femmes et deux hommes au Panthéon
Les résistants et résistantes françaises et français Germaine Tillion, Pierre Brossolette et Geneviève de Gaulle et l'ancien ministre de l'éducation nationale sous la IIIe République Jean Zay, assassiné par la milice, entrent au Panthéon
L'insoumission est une expression majeure de notre culture :
forgée, gravée dans le marbre, héritage des '' Lumières ''
Les femmes et hommes de langue française ne peuvent qu'applaudir ce choix de figures emblématiques de la résistance opposée à un État où la police politique ( milices ) sert de chiens enragés à l'occupant fasciste et raciste
Dommage que l'on est pas retenu Albert Camus capable de condamner avec une égale fermeté la torture et le terrorisme, mais aussi pour sa position subtile d'homme libre '' ni d'un coté ni de l'autre '' ;
porteur d'un projet équilibré, œuvrant à l'obtention d'une paix juste dans une période de l'histoire dominée par les actes irresponsables des extrémistes du FLN ou émanant d'extrémistes parmi les colons et d'une petite partie de l'armée française
Pour ma part j'aurais volontiers fait entrer, dans le même temps, deux autres personnalités, l'une Olympe de Gouges pour avoir donné un sérieux coup de pied dans les fourmilières du patriarcat, l'autre Émilie du Châtelet que les autorités de l'Académie des sciences ( toutes masculines ), à l'époque, ont reconnu comme la plus grande scientifique d'entre-eux
Olympe de Gouges et Émilie du Châtelet sont le double visage de Minerve symbole des techniques, des combats justes et de la sagesse
Crab - 21 Février 2014
Panthéon des femmes - article précédent :
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