Réponse à une lectrice
Robert Combas – peinture sur photo -
La non respectabilité de la personne qui a porté plainte contre D S K, en effet ne permet pas pour autant d'en déduire qu'elle n'avait pas été victime d'un viol
Mais rien non plus ne permet de parler selon votre expression '' de la victime '' mais, dans l'état actuel de l'enquête, d'une personne qui a porté plainte pour viol
Dans l'immédiat, rien ne permet d'affirmer que D S K est innocent ou coupable, cependant mais des faits nouveaux font valoir que cette personne plaignante est capable de mentir y compris sur un viol imaginaire qu'elle aurait subi en d'autres circonstances...qu'elle n'est pas restée prostrée, pendant une heure, dans un placard.... mais qu'elle est allé s'occuper de l'entretien d'une autre chambre...
24 Heures après ne dit-elle pas par téléphone, alors que son interlocuteur parlait d'un centre de détention réservé aux immigrants illégaux dans l'État de l'Arizona. « Ne t'inquiète pas, ce type a beaucoup d'argent. Je sais ce que je fais »
Ma position est toujours et resteras invariable; aucun commentaire sur le fond dans l'attente de la vérité judiciaire.... pour toute plainte entre les mains de la Justice quelqu'en soit la gravité
Dans ce type d'affaire ou la plainte de viol compte parmi les pires atteintes à l'intégrité physique et morale des victimes – dans ce cas précis, même si c'est souvent le cas la plupart du temps, '' c'est parole contre parole '', pour moi la parole de l'une n'est pas plus à sacraliser que la parole de l'autre
Combattre le sexisme, c'est plus qu'urgent depuis toujours, cependant je constate que ces deux dernières décennies nous n'étions pas nombreux à considérer que rien n'était acquis...qu'il fallait poursuivre...
Pour ma part j'ai consacré l'essentiel de mon temps à signaler la montée des idéologies patriarcales, par le biais de revendications fondées sur '' les libertés religieuses '' et ses conséquences quand dans notre pays priment [ et doivent primer ] exclusivement les lois civiles
Ces dix dernières années j'ai constaté que diverses associations dont des '' féministes '' confondaient abdiquaient sur le principe de la notion des libertés individuelles pour prendre des positions timorées vis à vis de comportements sociaux issus de l'aliénation avec directement ou indirectement pour conséquences des tentatives de retour à '' l'ordre moral ''
Ce n'est pas sans raison que j'ai défendu avec acharnement contre vents et marées deux des livres de Madame Élisabeth Badinter [ '' Fausse route '' et le conflit, la femme et la mère '' ] - Crab - 02 Juillet 2011
Notes
Faux témoignages
Ce samedi, le New York Post annonce que l'employée du Sofitel de Manhattan ne se contentait pas de nettoyer les chambres, mais qu'elle entretenait des rapports intimes – et tarifés – avec certains clients. Le quotidien n'utilise pas le conditionnel, et cite une source anonyme « proche de l'enquête » :
« Nous avons des renseignements selon lesquels elle recevait des pourboires exceptionnels, si vous voyez ce que je veux dire. Et ce n'était pas pour apporter des serviettes supplémentaires. »
elle aurait ainsi menti pour obtenir l'asile aux Etats-Unis, en apprenant par cœur puis en récitant aux autorités américaines un récit sur les violences dont elle aurait été victime dans son pays d'origine, la Guinée ;
elle aurait fourni un récit erroné des faits aux enquêteurs : juste après le viol supposé dans la chambre de Dominique Strauss-Kahn, elle aurait nettoyé une autre chambre, puis celle du patron du FMI, et elle n'aurait donc pas alerté immédiatement ses supérieurs, comme elle l'affirmait au départ.
le lendemain du viol supposé, elle aurait appelé un ami emprisonné pour trafic de marijuana, et selon l'enregistrement dont disposerait la police, elle aurait évoqué avec lui le profit financier qu'elle pourrait tirer de l'affaire. La conversation aurait eu lieu en peul, une des langues parlées en Guinée, et les enquêteurs ne disposeraient de la traduction que depuis mercredi ;
alors qu'elle affirmait que son travail à l'hôtel était sa seule source de revenus, les enquêteurs auraient découvert qu'elles disposaient de plusieurs comptes en banque aux Etats-Unis, sur lesquels « des dizaines de milliers de dollars » auraient été déposés. Ces éléments-là auraient été découverts une semaine seulement après le viol supposé.
« Dans sa demande d'asile datée du 30 décembre 2004, la plaignante a fourni au service de l'immigration et des naturalisations du département de la Justice des Etats-Unis des informations factuelles sur elle-même, son parcours et ses expériences dans son pays d'origine, la Guinée.
Des violences imaginaires en Guinée
Ces renseignements ont pris la forme d'une déclaration écrite attachée à un formulaire, et ont été soumis comme base de sa demande d'asile. Dans le formulaire, elle a certifié sous peine de parjure que sa déposition écrite était exacte.En substance, la déclaration de la plaignante affirmait qu'elle et son mari avaient été persécutés et harcelés par le régime dictatorial alors en place en Guinée. La plaignante a notamment déclaré que la maison qu'elle partageait avec son mari avait été détruite par la police et des soldats agissant sur ordre du régime, et qu'ils les avaient battus.
Un faux visa
Quand son mari a tenté de retourner à ce qu'il restait de leur maison le lendemain, elle a déclaré qu'il avait été à nouveau battu, arrêté et emprisonné par la police et les soldats. Elle a affirmé qu'elle avait été également battue quand elle avait tenté de lui porter secours. Dans sa déclaration, elle a expliqué ces violences par le fait que le couple était opposé au régime. Elle a déclaré que durant son incarcération, son mari avait été torturé, privé de soins médicaux et qu'il était finalement mort des suites de ces mauvais traitements. Après sa mort, selon elle, elle a commencé à dénoncer le régime et a finalement fui le pays. Craignant pour sa vie, elle est entrée aux Etats-Unis en juin 2004 pour y trouver refuge (elle a déclaré aux procureurs qu'elle avait utilisé un faux visa).
Elle a répété ces déclarations par oral au cours de l'examen de sa demande d'asile. Dans des entretiens liés à l'enquête sur l'affaire en cours, la plaignante a admis que les renseignements factuels qu'elle avaient fournis dans sa demande d'asile étaient faux.
Une version apprise sur cassette
Elle a déclaré qu'elle avait mis au point cette déclaration avec l'aide d'un homme qui lui avait fourni un enregistrement sur cassette des faits évoqués […]. Elle avait mémorisé cette version en écoutant l'enregistrement de manière répétée.Au cours de plusieurs entretiens avec les procureurs, elle a réitéré ces mensonges quand elle était interrogée sur son histoire et son parcours, et elle a affirmé qu'elle avait agi de la sorte pour rester cohérente avec la déclaration effectuée lors de sa demande d'asile.
De plus, lors de deux auditions avec le procureur adjoint chargé de l'affaire, la plaignante a déclaré qu'elle avait été victime d'un viol en réunion par le passé dans son pays natal, et fourni des détails sur cette agression. Au cours de ces auditions, la victime a pleuré et semblait visiblement bouleversée en racontant cet événement.
Lors d'auditions ultérieures, elle a admis que ce viol en réunion n'avait jamais eu lieu. A la place, elle a reconnu qu'elle avait menti sur le fait qu'il avait eu lieu et inventé tous les détails, et que ce faux incident faisait partie du récit qu'on lui avait recommandé de mémoriser lors de sa demande d'asile. Actuellement, la plaignante affirme qu'elle est prête à certifier qu'elle a bien été violée dans le passé dans son pays natal, mais dans des circonstances différentes de celles qu'elle avait décrites.
“La plaignante a par la suite admis que ce récit était erroné”
Dans les semaines qui ont suivi l'événement décrit dans l'acte d'accusation, la plaignante a déclaré à plusieurs occasions aux enquêteurs de police et aux services du procureur qu'elle s'était enfuie, après avoir été agressée sexuellement par l'accusé le 14 mai 2011 dans la suite 2806, dans une zone du couloir principal du 28e étage et qu'elle avait attendu là, jusqu'à ce qu'elle constate que l'accusé avait quitté la suite 2806 et le 28e étage en prenant l'ascenseur.C'est après cela qu'elle a raconté l'événement à sa supérieure hiérarchique, qui est arrivée au 28e étage peu après. Elle a déclaré que, dans l'intervalle entre l'événement et l'arrivée de sa supérieure, elle était restée au même endroit du même couloir du 28e étage, là où elle s'était réfugiée.
Une chambre voisine nettoyée avant de donner l'alerte
La plaignante a livré ce récit des événements lorsqu'elle a été interrogée par le Grand Jury sur ce qu'elle avait fait après les événements intervenus dans la suite 2806.La plaignante a par la suite admis que ce récit était erroné et qu'après l'événement survenu dans la chambre 2806, elle avait nettoyé une chambre voisine puis qu'elle était retournée dans la suite 2806 et qu'elle avait commencé à la nettoyer, avant de raconter l'événement à sa supérieure.
De plus, la plaignante a indiqué que pendant les deux dernières années fiscales, elle a déclaré avoir à sa charge l'enfant d'une amie en plus du sien, dans le but d'obtenir un avantage fiscal supplémentaire. Elle a également admis avoir dissimulé des revenus dans le but de conserver son logement.
Enfin, au cours de cette enquête, la plaignante s'est montrée peu sincère avec les services du procureur à propos de divers sujets supplémentaires touchant à son histoire, son environnement, les circonstances présentes, et ses relations personnelles.
N'hésitez pas à nous contacter pour toute question.
Sincèrement,
Johan Illuzzi-Orbon, District Attorney Assistant
John (Artie) McConnell District Attorney Assistant »
Traduit par Mathieu Deslandes, François Krug et Pascal Riché.
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