" le premier pas vers la philosophie, c'est l'incrédulité ». Diderot
Enseignement, du '' grand homme '', Charcot à la Salpêtrière : le professeur montrant à ses élèves '' sa plus fidèle patiente '', « Blanche » (Marie) Wittman, en crise d'hystérie – N'avait-il pas '' sous la main '', pour '' servir sa démonstration '' d'hommes hystériques ?.../ ?
Superstition
Converti au christianisme, affabulateur comme tous les théologiens, rabbins ou hadiths, Tertullien, demandait à Diogène ce qui se passait dans les cieux, celui-ci répondit fort à propos : « Je n'y suis jamais monté ».
De la recherche de la vérité
Par Nicholas Malebranche ( 1638 – 1715 )
I. Une des plus grandes et des plus remarquables preuves de la puissance que les imaginations ont les unes sur les autres, c’est le pouvoir qu’ont certains auteurs de persuader sans aucunes raisons. Par exemple, le tour des paroles de Tertullien, de Sénèque, de Montaigne, et de quelques autres, a tant de charmes, et tant d’éclat, qu’il éblouit l’esprit de la plupart des gens, quoique ce ne soit qu’une faible peinture, et comme l’ombre de l’imagination de ces auteurs. Leurs paroles, toutes mortes qu’elles sont, ont plus de vigueur que la raison de certaines gens. Elles entrent, elles pénètrent, elles dominent dans l’âme d’une manière si impérieuse, qu’elles se font obéir sans se faire entendre, et qu’on se rend à leurs ordres sans les savoir. On veut croire mais on ne sait que croire : car lorsque l’on veut savoir précisément ce qu’on croit, ou ce qu’on veut croire, et qu’on s’approche, pour ainsi dire, de ces fantômes pour les reconnaître, ils s’en vont souvent en fumée avec tout leur appareil et leur éclat.
[…/...]
Tertullien était à la vérité un homme d’une profonde érudition, mais il avait plus de mémoire que de jugement, plus de pénétration et d’étendue d’imagination, que de pénétration et d’étendue d’esprit. On ne peut douter enfin, qu’il ne fût visionnaire dans le sens que j’ai expliqué auparavant, et qu’il n’eût presque toutes les qualités que j’ai attribuées aux esprits visionnaires. Le respect qu’il eut pour les visions de Montanus et pour ses prophétesses, est une preuve incontestable de la faiblesse de son jugement.
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….tout cela ne pourrait excuser les méchantes raisons et l’égarement d’un auteur, qui dans plusieurs autres de ses ouvrages, aussi bien que dans celui-ci, dit tout ce qui lui vient dans l’esprit ; pourvu que ce soit quelque pensée extraordinaire, et qu’il ait quelque expression hardie par laquelle il espère faire parade de la force, ou pour mieux dire du dérèglement de son imagination. Fin des extraits
[ Ce dire, paradoxalement celui d'un prêtre oratorien sont extraits du texte de Nicolas Malebranche ]
La révélation
Entendu au cours de l'émission C dans l'air sur F 5 du 15 Août 2011, Odon Vallet expliquer que le texte de J P Sartre serait '' sublime '', le plus beau de tous les textes écrit sur Marie
Hors, Odon Vallet disait dans Le Monde daté du 6 juin 2002. « La France a un problème, c’est que la moitié des crimes, jugés en France, sont des crimes sexuels. Alors plutôt que de s’inquiéter du nombre en hausse des victimes et de l’état de la société qui ne sait comment enrayer cette criminalité, … cessons d’emmerder les violeurs. Non, la justice n’est pas un "tribunal des mœurs", car les viols ne sont pas une question de mœurs. »
Odon Vallet, manifestement n'avait pas eu la '' divine révélation '' que le viol est un crime
Pourquoi relater '' cet épisode '', parce qu'il participe à une meilleure compréhension de l'idée qu' Odon Vallet [ et quelques autres ] se font de la femme...
Regardons de plus près...ce qu'il en est...
MARIE
Entrons avec J P Sartre dans le profond du XX ième siècle et la maternité sublimée, déifiée
Pourquoi les catholiques considèrent comme majeur le texte de J P S sur le jour de de Noël chrétien ?
Citation
L'extrait d'une pièce de théâtre écrite par Jean-Paul Sartre et donnée le 24 décembre 1940 au stalag XII de Trèves, invite le regard à se pencher sur cette histoire. Il s'agit de Bariona ou le fils du tonnerre, pièce écrite et montée par Jean-Paul Sartre, alors qu'il s'y trouve prisonnier. Cette pièce est destinée à ses camarades de captivité pour la fête de Noël.
Cit /
'' Ce qu’il faudrait peindre sur son visage, c’est un émerveillement anxieux qui n’a paru qu’une fois sur une figure humaine. Car le Christ est son enfant, la chair de sa chair, le fruit de ses entrailles. Elle l’a porté neuf mois et lui donnera le sein et son lait deviendra le sang de Dieu. Et par moments, la tension est si forte qu’elle oublie qu’il est Dieu. Elle le serre dans ses bras et elle dit: “ Mon petit ”. (...)
Elle le regarde et elle pense : “ Ce Dieu est mon enfant. Cette chair divine est ma chair. Il est fait de moi, il a mes yeux, et cette forme de sa bouche, c’est la forme de la mienne, il me ressemble. Il est Dieu et il me ressemble.”
Aucune femme n’a eu de la sorte son Dieu pour elle seule, un Dieu tout petit qu’on peut couvrir de baisers, un Dieu tout chaud qui sourit et qui respire, un Dieu qu’on peut toucher et qui rit.
C’est dans ces moments-là que je peindrais Marie si j’étais peintre. ” Fin des extraits
Que pouvait-on écrire de mieux pour les idolâtres de Marie [ comme dans tous les patriarcats ] ignorent la femme pour sacraliser la mère ?
Mais là J P Sartre, fait mieux que mieux, il invente à sa manière '' l'égo-centrisme féminin '', faut-il s'étonner que plus tard son fils se croira meilleur que les autres hommes ?
Et notre homme d 'ajouter « Aucune femme n’a eu de la sorte son Dieu pour elle seule,... »
Ne méritait-t-elle d'être récompensée, d'être la mieux notée de la classe, cette '' si bonne mère '' ?
Et de conclure : « C’est dans ces moments-là que je peindrais Marie si j’étais peintre » C'est si bôôô, '' une bonne mère '', que voulez-vous nul homme n'est parfait, d'ailleurs Sartre ne disait-il pas que « Les objets sont ce qu'ils sont, l'homme n'est pas ce qu'il est, il est ce qu'il n'est pas. »
De Marie, '' image populaire '' des croyants, J P Sartre s'en sert pour lui conférer du même coup de plume cette fois à l'attention de toutes les autres femmes [ '' elle l'élue entre toutes '' ] d'avoir à l'esprit que pour la femme c'est une tache sacrée de materner un enfant comme c'est une tache sacrée de récurer les casseroles comme autant de '' qualités essentielles innées '' – bref, comme c'est commode...
[ Qu'est-ce qu'une '' bonne mère '' ? - voir :
Que dire de plus, sinon peut-être citer Simone de Beauvoir : « Je revois la haie de noisetiers que le vent bousculait et les promesses dont j’affolais mon cœur quand je contemplais cette mine d’or à mes pieds : toute un vie à vivre. Elles ont été tenues. Cependant, tournant un regard incrédule vers cette crédule adolescence, je mesure avec stupeur à quel point j’ai été flouée.» (La force des choses - mars 1963)
Suite à partir de la page ; Marie
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