Désinformation par omission
La France à travers '' sa classe politique '' et surtout celle de '' ses médias publics'' porte une responsabilité ; celle de faire respecter toutes les options spirituelles et non rendre compte exclusivement des exhibitions émanant d'organisations ou de groupes religieux
Aucune information dans les J T de notre pays ne transparait sur les tentatives salafistes en Tunisie de détruire toute expression de pensées qui ne se réfèrerait à aucune croyance
Quand comprendra t-on, avec le silence hypocrite des ecclésiastiques '' dits chrétiens '', que la liberté d'expression dans notre pays est menacée par les idéologies islamistes ?
Un '' crime contre l'esprit ''
Ne pas informer dans nos J T du débat d'idées qui parcoure les sociétés des pays du Maghreb ou d'Égypte où les déclarations publiques et autres tentatives organisées par les salafistes et les frères musulmans n'ont d'autres objectifs que de tenter de détruire toute laïcité préexistante ou réclamée revient à poignarder dans le dos les laïcs et les femmes des pays dits '' d'Orient '' et à renier les valeurs qui font notre identité nationale
Piqûre de rappel : Les arabes ne sont pas tous croyants
Crab 11 Août 2011
Extraits : « Ce qui se passe est très sérieux. De quel droit certains donnent-ils du kafir (« mécréant », NDLR) à un autre citoyen ? » Ezzeddine Gannoun (auteur du remarquable The End et propriétaire de la salle El-Hamra), metteur en scène
Le 26 juin, une centaine de salafistes du mouvement (non autorisé) Hizb Ettahrir saccagent la salle CinemAfricArt et menacent les spectateurs. Leur but : empêcher la manifestation « Touche pas à nos créateurs », organisée par le collectif associatif Lam Echaml, ainsi que la projection de Ni Allah, ni maître ! et celle d’un documentaire consacré au penseur libéral égyptien Nasr Hamed Abou Zayd
'' La réalisatrice de Ni Allah, ni maître !, Nadia el-Fani, déclare sur la chaîne privée Hannibal TV : « Je ne crois pas en Dieu, j’ai le courage de le dire… Je sais que c’est très culotté. Mais j’estime que yezzi [« ça suffit » en arabe, NDLR], y en a marre de se cacher… » Quinze secondes d’interview qui mettent le feu aux poudres. Des commentaires d’une extrême violence apparaissent sur le web, la presse s’empare de l’affaire.
Le 11 juillet, l’avocat Monem Turki a demandé, sur Hannibal TV, l’arrêt de toute projection du film et a porté plainte contre Nadia el-Fani. Résultat : le procureur de la République auprès du tribunal de première instance de Tunis a ouvert une enquête judiciaire à l’encontre de la réalisatrice. Une première en Tunisie.
( Jeune Afrique - 10 08 2011 )
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