vendredi 19 avril 2013

Le mur de la finance


street artistes
Les murs ont plus que des oreilles, pour la finance, bien plus que cela, soyez-en sûr !

En ce qui concerne le mur de Planck, le monde des philosophes déborde d'imagination pour l'abattre ;
il n'en va pas de même pour réduire en poussière le mur de la finance quand seul un quarteron d'économistes orthodoxes, sur les plateaux de la télévision, prêchent sans discernement la baisse des dépenses publiques pour résorber les dettes souveraines des États sans comprendre que cela ne participe en rien à créer de l'activité, par conséquent encore moins d'emplois

Les '' responsables '' tant gauches que des droites de la classe politique assujettis au dogme de l'Europe éternelle les empêchent de voir que les français tiennent par dessus tout à leurs racines ni voir l'écart entre la grande majorité de la population et sa perception bien réelle de l'argent qui va à l'argent

Que l'on ne se méprenne pas, je ne suis pas anti-riches, je constate que l'heure n'est plus au délire et que c'est aller tout droit dans le mur que de prétendre rembourser les prêteurs
Bien les prêteurs sont les plus riches parmi nous ( individus ou sociétés ), ils avaient ou ont la nécessité, ce qui se comprend, de placer leur argent, ne pas les rembourser reviendrait à les spolier, certes, certes, certes !:
Cependant, cesser de rembourser les dettes souveraines est désormais la seule solution pour éviter de reproduire les années 30 du siècle dernier, certains prêteurs comprendront d'autres seront '' furax '', c'est tant pis...

Redire pour la unième fois la nécessité de créer plusieurs zones euro pour retrouver un peu de marge de manœuvre plutôt que de voir les États, ce qui devient de plus en plus grotesque, passer leur temps à sauver l'euro, donc un système bancaire qui n'a jamais cessé d'aller de dérives en dérives auquel il convient d'ajouter qu'il participe à blanchir, à travers les paradis fiscaux, l'argent de la fraude fiscale ou issu de la corruption ou trafics en tous genres

Cesser de présenter la '' bonne santé '' démographique française quand dans ce pays entre les chômeurs et la précarité galopante, nous constatons que la pauvreté ne cesse de s'aggraver...

Faire moins d'enfants, mieux vaut de passer l'âge de la retraite à 70 ans, du moins pour ceux qui veulent la prendre
( organiser les horaires ou le principe de l'évolution de carrière pour toute personne attelée à des travaux reconnus pénibles )

Mais aussi moderniser l'État :
ne pas écouter les économistes présent sur les plateaux de télévisions, ils n'entravent rien à l'urbanisme ;
en effet il est nécessaire de s'attaquer au mille-feuilles si l'on veut mener sur l'ensemble du territoire métropolitain des politique publiques efficaces en faveur de l'investissement tant dans la recherche, la créativité, à la fois le soutien et la création de petites et moyennes entreprises, sans omettre une refondation du système de formation plus en adéquation avec les activités économiques d'aujourd'hui avec en ligne de mire, autant que possible, d'anticiper celles de demain :


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