vendredi 1 avril 2016

La vie de la conscience


Agnès Sorel

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Réponse à S........ qui aimablement m’écrit :
« L’homme ne veut plus sonder les sphères intérieures de son être. Du coup, il est devenu insensible aux géométries musicales, picturales, poétiques et des Idées en référenceau ciel platonicien» -Extraitde sonavertissement

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Le seul problème disaient non sans humour nos ancêtres les gaulois c’est qu’il se pourrait bien que le ciel nous tombe sur la tête
Aussi éloigné autant que possible de toutes babillardes, nul besoin pour ma part, ô que non, à me référer au ciel platonicien ni cesser de miser sur l’intelligence, la sensibilité autant que de la raison des femmes et des hommes, notamment aussi longtemps que je pourrai observer que l’athéisme, jour à après jour, gagne les esprits de toutes les personnes qui savent que les valeurs, par essence anti sectaires, susceptibles de rassembler les populations d’un pays passe par l’éducation à la science et à la culture
La spiritualité c’est la vie de la conscience et si les religions, ô non - ô non,loin s’en faut, n’en ont pas le monopole, à contrario n’en manquentpas " les personnes( et non les hommes)de bonne volonté"

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Les anciensgrecsavaient fait de Dionysos le dieu vivant de l’espritou l’entendement
Voyez-vous àl’âmede Platon l’artisan,dans toute l’histoire des idées ou de la philosophie, du premier autodafédestinéà détruire l’œuvre du grand penseur Démocrite, l’ennemi de l’athéisme telplus tardle contre révolutionnaire Robespierre sera à son tour l’un des pires ennemis de l’athéisme et encore plus des athées,permettez-moi de vous dire, qu’étranger à toutes sources d’inspirations d’« origine divine»,qu’en rentrant ainsi dans le domaine de la philosophie, et dans la faculté rationnelle delentendement, je puis allègrement vous dire, qu’en bon entendeur, je ne vous demande pas la permission de mes préférences
Agnès Sorel, de par son art de vivre etses originalitésinventele décolleté épaules nuesmarque ainsi la mode à la cour, ( qualifié – il en est toujours ainsi- de« ribaudise et dissolution» par quelques chroniqueurs religieux de l’époque) ;
aussitôt furent abandonnés par toutes les femmes les voiles et autres guimpes,avant que nos contemporaines comptant parmi les plus éclairées, que ne manquent pas de fustigertous lespudibonds et pudibondesde ce temps présent,sans soutiens-gorges ni regrets choisissent,certes d’abord pour elles-mêmes, puis pour toutes et tous de montrer, urbi et orbi,de fermes seins nus délivrés de toutes influences extérieures
Ici, vont et sont-ellesmes préférencesexprimées dans l’écriture vivante de la pensée, dans la plus grandeliberté de conscience à travers l’ultraliberté de parole des grands penseurs, des libertinstrès cultivés, des humanisteset des laïcs,dont pour quelques-uns ou unes:Aristippe de Cyrène, Démocrite, Leucippe, Épicure, Ésope, Lucrèce, Hypatie, Ninon de Lenclos,John Locke, La Fontaine, Jean Meslier, Émilie du Châtelet, Mozart, Da Ponte avec Mozart, Francesca Bruni, Casanova, Mozart avec Casanova,d’Holbach,Olympe de Gouges,Champollion,Darwin,Nietzsche, Richard Dawkins, Simone Veil, Henri Peña-Ruiz, Élisabeth et Robert Badinter

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Seuls, nos actes sont la cause de notre avenir
«Il savait jouir du plaisir du moment présent ;il évitait la souffrance que l'on rencontre lorsqu'on cherche à jouir des choses qui ne sont pas présentes. » Rappelait Diogène Laërce,dans "Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres, II, 65 ", à proposde la philosophie d’ Aristippede Cyrène

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Suite: Réaliser un féminisme libertin

http://laicite-moderne.blogspot.fr/2016/03/realiser-un-feminisme-libertin_16.html

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Suite 2: Jouir sans se nuire ni nuire à autrui

Crab – 01 Avril 2016


1 commentaire:

  1. Religion sans conscience n’est que ruine de l’identité féminine.

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