Conseil d'éthique
Chères lectrices et chers lecteurs, en me référent à vos dernières remarques en rapport avec ma position favorable au suicide assisté- à ce propos, je reviens sur mon dernier billet titré '' Lettre à Sisyphe ''
Tout d'abord il me paraît important de rappeler ce que l'on entend par l’identité française :
La liberté d’expression, la laïcité, les lois votées par le Parlement sans faire référence à la religion, les propositions d’un Comité d’éthique sans tenir compte du point de vue des religieux, le féminisme dont, sans concessions, toutes initiatives comprises qui conduiront à installer de façon incontournable l’égalité femme-homme constituent l'identité française !
Les religions ou toutes croyances relèvent des convictions intimes, c’est sur la base de ce constat que les représentants religieux n’ont pas leurs places dans un Comité ou Conseil d’éthique car leur vision religieuse de la société, notamment sur les questions de vie ou de mort ne concernent qu'eux-mêmes - dit autrement rien ne les oblige à se suicider - c'est leur problèmeLeurs convictions religieuses ne les autorisent pas de les imposer à toutes personnes dont la conscience libertaire et hédonistes'appuie sur des philosophies non matérialistes de la volonté domination
Les incroyants, agnostiques, déistes sans confessions n'ont que faire des hiérarchies artificielles* (* dieu, ses saints et ses ministres du culte), et se gausse des imaginaires arrière-mondes* ( * dieu, son paradis et son enfer )
En tant qu'incroyant ( entre-autres), je considère qu'encore en bonne santé de décider de mettre fin à mes jour est un acte de liberté, un acte de vie, le dernier
Oui, j'aime la vie et c'est pleinement avant de ne plus pouvoir vivre comme je le veux que j'entends disposer de mon pouvoir de décider du moment qui me paraîtra le plus décent pour terminer dignement ma vie
Certains récusent l'assistance en expliquant que les médecins n'ont pas pour fonction de donner la mort ;
et alors, dans ce cas le volontariat s'impose, mais aussi pourquoi cette prise en charge ne serait pas le fait d'associations agréées par l'État ?Dans le cas d'une personne, par exemple victime d'un accident, ne pouvant plus décider, il est bon d'informer les françaises et les français de prendre la précaution de coucher sur un testament sa volonté de ne pas vivre sous-dépendance médicales* ( * : soins palliatifs ) ou autres formes de dépendances Crab- 17 Décembre 2013
Suites :
ou sur la page :
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2013/09/27/croire-ou-croire-autrement-5182831.html
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