[ En ce joli Mois de Mai, suivant sa belle nature Démocrite rit à gorge déployée : selon des sources bien informées un parlementaire de droite et une parlementaire [ de gauche* ( * ou écologiste ) ], avec un bel ensemble, voulaient lui faire croire que dans les écoles confessionnelles on apprend aux enfants non ''quoi penser '' mais à ''comment penser '' - Crab ]
Démocrite – Hendrik_ter_Brugghe
Démocrite
En s’appuyant sur sa théorie atomique, il a postulé que les atomes étaient éternels et que leur mouvement l’était aussi. Ainsi, l’univers devait avoir toujours existé. Il jetait ainsi les bases d’une première formulation du principe de la conservation de l’énergie. De plus, il ne laissait aucune place à quelque intervention divine que ce soit puisque tout pouvait être expliqué à partir de la nature même des atomes et que les dieux n’avaient été inventés que pour expliquer des phénomènes naturels. Aussi, à partir de ces affirmations, Démocrite a déclaré que l’Homme n’avait aucune emprise sur son destin puisque tout était déterminé à l’avance ( extrait de ''outils pédagogiques utiles en sciences'' )
Démocriteet les Abdéritains
Que j'ai toujours haï les pensers du vulgaire !
Qu'il me semble profane, injuste, et téméraire,
Mettant de faux milieux entre la chose et lui,
Et mesurant par soi ce qu'il voit en autrui !
Le maître d'Épicure (1) en fit l'apprentissage.
Son pays le crut fou : Petits esprits ! mais quoi ?
Aucun n'est prophète chez soi.
Ces gens étaient les fous, Démocrite, le sage.
L'erreur alla si loin qu'Abdère (2) députa
Vers Hippocrate (3) , et l'invita
Par lettres et par ambassade,
A venir rétablir la raison du malade.
Notre concitoyen, disaient-ils en pleurant,
Perd l'esprit : la lecture a gâté (4) Démocrite.
Nous l'estimerions plus s'il était ignorant.
Aucun nombre, dit-il, les mondes ne limite :
Peut-être même ils sont remplis
De Démocrites infinis.
Non content de ce songe, il y joint les atomes,
Enfants d'un cerveau creux, invisibles fantômes ;
Et, mesurant les cieux sans bouger d'ici-bas,
Il connaît l'univers, et ne se connaît pas.
Un temps fut qu'il savait accorder les débats :
Maintenant il parle à lui-même.
Venez, divin mortel ; sa folie est extrême.
Hippocrate n'eut pas trop de foi pour ces gens ;
Cependant il partit. Et voyez, je vous prie,
Quelles rencontres dans la vie
Le sort cause ; Hippocrate arriva dans le temps
Que celui qu'on disait n'avoir raison ni sens
Cherchait dans l'homme et dans la bête
Quel siège a la raison, soit le cœur, soit la tête.
Sous un ombrage épais, assis près d'un ruisseau,
Les labyrinthes (5) d'un cerveau
L'occupaient. Il avait à ses pieds maint volume,
Et ne vit presque pas son ami s'avancer,
Attaché selon sa coutume.
Leur compliment fut court, ainsi qu'on peut penser.
Le sage est ménager du temps et des paroles.
Ayant donc mis à part les entretiens frivoles,
Et beaucoup raisonné sur l'homme et sur l'esprit,
Ils tombèrent sur la morale.
Il n'est pas besoin que j'étale
Tout ce que l'un et l'autre dit.
Le récit précédent suffit
Pour montrer que le peuple est juge récusable.
En quel sens est donc véritable
Ce que j'ai lu dans certain lieu,
Que sa voix est la voix de Dieu ?
-
-
Crab 2 Mai 2014
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire