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Historique( résumé )Pompidou, contre l'avis des urbanistes ( parmi les plus lucides ), voulait adapter les villes à la voiture au lieu de faire la promotion des transport urbains ;
durant un temps cela s'est fait au prix de profondes déchirures divisant en deux parties des pans entiers de quartiers ;
à un tel point que dans le courant des années 70 il fallait reconstruire en rives de ces voies nouvelles ( parfois appelées pénétrantes comme, par exemple, dans la ville de Meaux ) afin de restructurer, de redonner à ces quartiers ce qui leur manquait ou perdu : le caractère convivial inhérent à tout morceau de ville
Préservation des espaces agro-pastoraux
Sans être écouté ni des élus ni des écologistes* « * protecteurs des paysages », les urbanistes pourtant expliquaient inlassablement, dans un contexte de nécessaire production de logements, qu'il était préférable de construire sur des crêtes ou dômes et pentes des collines, là, ou l'érosion est la plus forte et non sur les terres arables, ( si chères aux agriculteurs et aux éleveurs ), des vallées ou parties de territoire plus plates afin de préserver, de pérenniser au maximumdu possible, compte tenu de la pression foncière pour l'urbanisation et la construction, le capital de l'espace agricole préexistant danschaque commune ;
que l'extension de la ville devait se faire dans la prolongation des voies préexistantes sans omettre pour ces lotissements urbains nouveaux d'aménager régulièrement des bassins de recueil des eaux de pluies ou plus sûrement ou pour plus d'efficacité de creuser de fausses rivières afin de protéger de grandes parties de la ville, du village des inondations
Il faut avoir à l'esprit que beaucoup de villes et villages sont situés en parties sur des zones inondables ;
fautes de routes carrossables, le transport des marchandises jusqu'au début du XXe siècle s'effectuait essentiellement par les rivières et les canaux, ce qui explique que la plupart des villes ou villages ont été bâtis en rives des cours d'eau et par voie de conséquence sont partiellement pour partie de leur surfaces exposées régulièrement à des inondations
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Aménagement de « fausses rivières »pour limiter ou supprimer les inondations en partie des bourgs ou petites villesÀ titre d'exemple il est bienvenu, et surtout en rapport avec les inondationsles plus récentes dans la ville et la région de Montpellier et sous d'autres cieux,de citer les petits canaux urbains historiques, ou « brassets » sur les villes de Crécy-la-Chapelle ( a ) et de Coulommiers
[ ( a ) :Dans cette ville de Crécy-la-Chapelle un emplacement libre de toutes constructions permettrait en parallèle de doubler, sur sa longueur, le brasset préexistant – cela aurait pour effet d'en finir en totalité avec les inondations résiduelles subies par une petite partie de la ville]
Cette même ville de Coulommiers possède en plus un bras artificiel rectiligne dit « La Fausse Rivière », sur 4 km ; creusée en 1620 au moment des aménagements de l'ancien château de parc de Coulommiers pour Catherine de Gonzague, princesse de Clèves et duchesse de Longueville
A Coulommiers, ce bras artificiel rectiligne appelé « la fausse rivière » de 4 km de long, plus large et plus bas que le Grand Morin, a été aménagé dans les années 1970 pour tamponner le débit des crues du Grand Morin
L’Aubetin a également été recalibré dans le but de drainer les terrains bordant la rivière
Particularité : la ville de Coulommiers qui agit sur sa capacité de retenir un grand volume d'eau dans la fausse rivière jouant ainsi le rôle de bassin de retenue
Si l'État et lesédiles de Montpellier avaient envisagés une fausse rivière d'une implantation définiedans le cadre de la programmation des importantes extensions de la ville décidéespar la municipalité les inondations récentes n'auraient pas manquéesd'être évitées
À présent : est-ilpossible de construire une fausse rivière à Montpellier sans détruire de nombreux immeubles pour en dégager l'emplacement ?
En tous cas bien des villes et villages feraient bien de réfléchir à la solution '' fausse rivière '' pour pallier et penser les inévitables extensionsliées àla production nécessaire d'habitats correspondant aux besoin des populations locales
Crab - 8 Octobre 2014
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Discussion avec mon fils, qui me demande " si, le cas échéant, j’accepterai, ( lui n’irai pas, me dit-il ), invité par une association d’extrême droite, de faire une conférence sur l’aménagement du territoire ( urbanisme ) ? "
RépondreSupprimerBien sûr que j’irai, sans hésiter, y compris systématiquement partout où l’on ne fait pas la même analyse que la mienne – autant dire presque partout...
Suites :
https://laicite-moderne.blogspot.com/search?q=Fausses+rivi%C3%A8res
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https://laicite-moderne.blogspot.com/search?q=urbanisme
Finalement ni le Hulot des villes ni le Hulot des champs ne l'a emporté...en tous cas pas à l'Eden des écolos.
RépondreSupprimer.
Couronné avant même d’être ministre de l’écologie Lecornu ne risque plus rien.
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Écologie et agriculture: le travers principal de Travert c’est d’être d’un travers des plus tordus.
Claude, la plupart des personnes concernées se sont défaussées sur le crédit qu'elles ont trouvé avec ce passage de la chanson de Léo Ferré "la lucidité se tient dans mon froc". Elles ont soit minoré soit zappé le fait que les faits eux, n'ont que faire de leur choix. E la nave va.
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