dimanche 22 janvier 2017

Théologie apophatique de l’existence de dieu et du féminisme


Élisabeth Badinter
I
De« dieu»d’abord et des « féministes»dans la foulée
Affirmer ainsi quel’écrit Simone Weil qu’ilest enrichissant pour les non-croyants et croyants de parler ensemble de théologie apophatique ou négative de l’existence de dieu n’a pas vraiment de sens, car rien, en tous cas, ne servirait de nier « l’existence de dieu» puisque« dieuexiste» à partir d’unconcept inventé par des hommes et fabriqué étape par étape au fil des siècles par de « gentils théologiens» ;
ce qui compte c’est de déconstruire l’invention dieu et de démontrer que le monothéisme est laracine du sectarisme ou que l’invention monothéiste signe l’acte de naissance du sectarisme le plus violent de toute l’histoire de l’humanité mais celles-et ceux des féministes qui se proclament ou encore se catégorisent « féministes» (comme si une personne ne pouvait-être que féministe) trèsgénéralement apprécientSimone Weil, mais-aussi se font bien souvent apologétiquesde la politologue Hanna Arendt qui cependant et banalement veut,peut-être inconsciemment, faire oublier que le rôle du politicien ou de la politicienne c’est justement de faire de la morale* ( * : par exemple par la loi autoriser l’IVG ou encore le mariage pour tous) ;
Hanna Arendt se situe aux-antipodes du dire des penseurs de l’immanent qui justement ne sont pas philosophiquement des philosophes de pouvoirs,elle oppose sapropre métaphysiqueà d’autres métaphysiques dites platoniciennesdont-en réalité elle ne diffère guère que très vaguement à la marge puisque relativement proche des aristotéliciens qui eux comme Platon comptent parmi les philosophes de pouvoir ;
ces deux figures historiquesrecueillent l’adhésion de bien tropnombreuses « féministes» dont l’un despasse-temps favoris consisteà dénigrer la bien dérangeante Élisabeth Badinter dont le combat cohérentet avec constance prône unféminisme universel ( ni oriental ni occidental puisqu’il est universel) qu’elle explique parfaitement dans son livre "Fausse route ", un livre importantcomptant parmi les très nombreux ouvrages quelle a écrit pour défendre la cause des femmes ;
elle est l’une des rares personnes qui refusent de s’aligner sur la ligne démagogique d’un « féminisme»qui n’en-aque le nom,maisnettement plus-apparenté ou plus proche dela pudibonderie la plus nocive,sorted’émanation résiduelle de ce qui reste du judéo-christianismeavec, à notre époque,pour « valeur ajoutée » l’idéologie musulmane
Hors,Élisabeth Badinter philosophe et femme de lettres à fait l’essentiel de sa lutte contre la victimisation du genre féminin, philosophie à laquelle j’adhère sans réserve, en tant qu’athée,amoureux des arts, de la musique et surtout du chant lyrique, anti-sexiste, anti antisémites et anti homophobes
"le conflit la femme et la mère ", l'ouvrage fait une critique savoureuse de ce nouvel idéal maternelqu'on impose aux femmes pour mieux les faire rentrer au foyer ", et remet à sa place le naturalisme écologique contre la liberté de choisir qui rappelle toutes les tentatives d’involution de la société des femmes caractérisé par l’écologiste Cécile Duflot ou par « La républicaine » NKM* qui n’est rien de plus qu’un-animal politique de notre temps( et j’en passe) -inutile d’insister sur les assauts permanents théocratiques contre "les droits des femmes "émanant de fanatiquesjudéo-chrétienset +
* : Mais nul ne peut-ignorer que la solidarité féminine n’existe pas et ne saurait releverd’un fantasme masculin d’autant que des femmes surmédiatisées à la têted’un parti ou demouvementsréactionnaires, au même titre que les hiérarchies monothéistes, sont les pires-ennemies " Des droits des femmes "et sefont opportunémentchantres de la pire des homophobies
Ici rappeler les propos sexistes decanard Trump promoteur d’une nov-américa, ne doit pas faire oublier qu’en son temps Françoise Dolto estimait qu’il fallait symboliquement pénaliser les femmes qui choisissent d’interrompre leur grossesse, ne serait-ce que de 1 Franc
Hors, à travers l’histoire millénaire de la misogyniene manque pas les femmes qui ont su et réussipar leur inébranlable volonté à s’imposer dans des sociétés qui ne leur reconnaissait aucun droit,encore moins celui de penser pour être et pourtant elle l’on faitc’est ce qui justifie sa position, et ce n’est pas contre la pensée féministe, maisle pourquoi Élisabeth Badinter s’est prononcée contre toutes les formes infantilisant que prend et défini le principemême deparité-un principe trop simple pour êtrehonnête, lereflet du manque d’imagination, une recette paresseuse, une réponse dangereuse à un vrai problème, et, le dire publiquementce n’était pas combattre le principe d’égalité en soi - ( mais allez raconter ça à des militant-e-s, en fait plus chrétien-e-s que vrais féministes...)
Citation : ( 1996 ) - 1. L'inscription à terme de la parité dans la loi transgresse un principe fondamental de la république, l'universalisme de la représentation : un élu est censé représenter tous les citoyens, quel que soit sa couleur, son sexe, son âge, son origine sociale.Si l'on décide d'isoler l'un de ces critères, on ouvre la porte à toutes les revendications particulières.
2. La parité institue deux catégories de citoyens distincts, les hommes et les femmes, qu'elle fige dans leur différence sexuelle alors que l'évolution des mœurs plaide pour l'indifférenciation des rôles, des métiers et des fonctions.
3. La parité forcée est humiliante. Les femmes ne devraient pas accepter de se laisser enfermer dans un statut de victimes contraintes de demander à la loi de leur réserver des postes qui, du coup, seront dévalorisés.Fin de l’extrait- C’était ce qui s’appelle mettre le doigt là ou ça fait mal-
Ces « féministes» qui étaient favorablesau principe de parité finiront, peut-être bien en quelques décennies,même à l’insu de leur plein gré, par causer la perte de l’universalisme et s’étonneront de voir, ça et là, s’imposer des féminismes opposés à toutchangement de comportement ; forcément au détriment des femmes émancipées conscientes que la culture est plus-importante que la nature dans la construction de notre identité
Si la nature était bonne, il n’y aurait nul besoin de Médecine ni encore moins besoin de Culture
I
« la liberté des femmes ne va pas sans celle des hommes»- Élisabeth Badinter
Crétinerie sans frontière ou le sommet de la dénigration d’Élisabeth Badinter, plusparticulièrement attachée à théoriser la notion de « ressemblance » des sexes,se fait jour lorsque des « féministes» digneshéritièresde la « grande Hélène Jégado( MDR) »toutes à qui mieux-mieux vêtuesde la robe montante de droguet et du tablier de cotonnade à bavette se félicitent dans la plus parfaite cécité d’une loi qui pénalisent les clients des femmes prostituées, une loiqui ne dérange en rien les proxénètes ( bien-au contraire dans les faits) puisqu’aucune loi ne les attaquent vraiment dans la mesure ou il est-admis que la volonté politiquedeles délogerentraîneraitéconomiquement un coût considérablementplus élevé, voire disent certaines bonnes-âmes insupportable pour le budget de la Nation- mais cette loi in fine, ce qui était prévisible,apour conséquence de précariser encore plus qu’auparavant ces femmes( ainsi que les hommes qui se prostituent)
I
" Quand on parle de violence féminine, on est toujours soupçonnée de vouloir atténuer la violence masculine" - Elisabeth Badinter-
Mère incestueuse, femme pédophile ? Les mots écorchent et personne ne veut les entendre
Selon l’étude INSERM" 6% des filles et 14% des garçons victimes d'un abus sexuel l’avaient été par une femme "- d’autres-études signalent un pourcentage plus-élevé -
Citation: Une étude extensive menée par une commission nationale au Canada a mis à jour les mobiles de ces femmes incestueuses ou pédophiles : elles-mêmes agressées par leur père ( 80% ), elles considèrent souvent leur fille comme une rivale, explique Monique Tardif, la psychologue la plus familière avec le dossier des agressions sexuelles commises par les femmes au Québec. Les trois quarts des femmes pédophiles recensées par l'étude avaient également infligé des sévices à leurs propres enfants –Fin de citation
En matière de crimes sexuels, ce « féminisme» de salon ou d’hyper-marché ( majoritairement répandu dans les pays anglo-saxons, un peu moins en France) qui entend parler au nom de toutes les femmesrejoint l’extrémisme le plus dangereux -se montre en réalité plus proche de "l’ordre moral ", ce qui en outre et entre-autre permet de comprendre pourquoi, (àtitre d’exemple ),cette part de population « féministe» évitesoigneusement de rappeler qu’un pourcentage non négligeable de crimes pédocriminelsoud’incestes sont des crimes sexuels commis par des femmes,maisc’est tellement plus commode ou plus facile dès qu’il s’agit de viols et d’abus sexuels extrêmement graves ou aggravés de essentialiser la seule population masculine* ( * : on ne peut me reprocher, dans la mesure où j’ai participé activement à la criminalisation du viol, de ne pas remettre tous les salauds parmi les hommesà la sordide place qu’ils occupent)
D’ici peu ces mêmes charitables figures du « féminisme» amoureuses de Céline Dion et consorts avec ou sans bouton que le sexuel dans la société dérange outrancièrement parlerons d’interdire la pornographie pour masquer ou faire oublier que la pornographie n’existe pas-que dans la réalité il s’agit de films érotiques* dont certains sont de bonne ou de très très mauvaise qualité –( * : bien sûr, à ne pas confondre, filmés par certaines agences, de véritables viols subis par desfemmes, certes payées, mais qui néanmoins, pour le coup, tombent sous le coup de la loi)
I
Annonce ou matraquage ?
[ Réfractaire, depuis la fin des années 60à la publicité, chaque fois quesurvient sur l’écran de la télé une page publicitaire je me lève pour faire autre chose et je reviensaussitôt que le film ou l’émission reprend son cours, ainsi,il va de soi que figure bien-en vu un stop-pub en applique sur la façade dema boite à lettres –si je dois acheter, dans tous les cas : j’enquête...]
Riche,donc forcément antiféministe ?
Mais c’est en tant que fille et héritière de Marcel Bleustein-Blanchet (Blanchet est son pseudonyme de la Résistance), fondateur de Publicis, dont-elle est aujourd’hui la deuxième actionnaire, et la présidente du conseil de surveillance de la multinationale publicitaire que ce brillant esprit de femme( qui nous fait tant-honneur) estle plus souvent-attaqué ;bien qu’ayantrépondu ou fait savoir à maintesreprises que ce conseil évitait de laisser passer bon nombre de publicité sexistes, tout-en-admettant que Publicis n’est pas épargné car il est reflet de ce qu’est en général le sexisme dans la société ;
en ce qui me concerne, sans la plus petite hésitation, je me permets d’ajouter que cela ne prive pas Élisabeth Badinter du droit de penser, et d’écrire sans entacher en rien la sincérité*de ses convictions-(* : un-exercice qui se révèle particulièrement bien difficile à appréhender par la cohorte de ses nombreux pourceaux d’Épicure)
Je me devais de m’exprimer ainsi que je le fais toujoursen pleine liberté car, depuis environ une douzained’années, contre les positions féministes et laïques prises par Élisabeth Badinter ce que je peuxlire n’est que le reflet du vomide pseudo défendeurs ou défenderesses de la cause des femmes et de la laïcité ;
il est-aisé dese rendrecompte quela plupart de ces personnes n’ont pas lu un seul de ses nombreux livres sinon, dans certains cas,dans-un état d’esprit très voltairien de falsifier*1letexte, etpour ces tragiques-joyeux in fine faire le jeu de tous ceux qui ont œuvréà fragmenter le féminisme-CRAB
I
*1:Le conflit la femme et la mère
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2016/10/le-conflit-la-femme-et-la-mere.html
I
Suites:
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2017/01/semantique-de-latheisme.html
I
Suites 2 :
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/05/reforme-du-college.html
I
Suites 3 :
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/02/elisabeth-badinter.html
I
Suite 4 :
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2011/10/elisabeth-badinter.html



7 commentaires:

  1. Entre les bobos et les barbus
    Tolérer les idéologies islamistes est-une forme masquée de démission
    Qui ose encore dire que ce ne sont pas majoritairement des musulmans qui ne veulent pas voir les femmes dans l'espace public sinon couvertes de pieds en cape ?
    Suites :
    https://laicite-moderne.blogspot.fr/2017/07/entre-les-bobos-et-les-barbus.html

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  2. Le féminisme est envers et contre tout universel ainsi que tout bien pesé la laïcité sans adjectif - CRA B

    Au nom de la laïcité : exiger à la télévision une matinée réservée aux philosophies de l'athéisme en contrepartie de la matinée réservée aux religions- et à l'école l'enseignement du fait athée en contrepartie du fait religieux - CRAB

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  3. Piqûre de rappel - La première victime de la guerre civile déclenchée par les islamistes en Algérie s'appelait Katia Bengana. Elle a refusé de porter le voile alors que...
    Suite : L’enfoulardement
    https://laicite-moderne.blogspot.com/2019/01/lenfoulardement.html

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  4. Qui ne se moque pas de la laïcité n‘est pas Bianco – déroulé d’articles:
    https://laicite-moderne.blogspot.com/search?q=Jean-Louis+Bianco

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  5. Le troisième sexe ou l’enfoulardement des femmes
    https://laicite-moderne.blogspot.com/2018/12/le-troisieme-sexe.html

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  6. Réponse aux lecteurs
    Il est essentiel de lutter contre la victimisation du genre féminin ; le féminisme universel est un féminisme de conquête qui ne manque jamais de mettre en valeur les femmes qui font de grandes choses ou en dépit de tous les interdits s’imposent par leur manière d’être, ce que ne rend jamais compte le féminisme victimiste
    Le féminisme victimiste, doloriste, de l’intersectionnalité cherchant à introduire le biologique dans le féminisme sont aussi toxiques que la sacralisation des patriarcats par les religions du monothéisme
    Chaque fois que je m’apprête à lire un texte victimiste ou racialisé* destiné à essentialiser les hommes ( * mais aussi, la femme blanche ) commençant par " les hommes sont... les hommes doivent ou encore il faudra (verbe ) les hommes ", je sais immédiatement pour ne pas perdre de temps, mais néanmoins vérifier, que je vais lire ce laïus en diagonale

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  7. « On ne libère pas les femmes malgré elles », rappelle un collectif de féministes antiracistes et décoloniales.
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    Féministes et antiracistes », sans rire ?
    Qui parle de libérer les « les femmes malgré-elles » ? - c’est le respect et l’application des lois de la République qui doit-être rappelé.
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    La prison pour les parents qui font exciser leurs fillettes ou marient forcées leurs filles.
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    L’enfoulardement des femmes doit-être critiqué en permanence car il est le symbole de la pire des incultures portant atteinte à l’égalité entre femmes et entre femmes et hommes.

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