Marceline Loridan-Ivens - cérémonie des obsèques -
Le Parti des Dévots, laCompagnie du Saint-Sacrement est une société, pieuse et secrète, fondée en 1627 par le clergé et des dévots. Elle compte, parmi ses membres, des personnes religieuses et laïques dont certains noms influant comme Bossuet évêque de Meaux, le prince de Conti ou Anne d'Autriche, mère de Louis XIV. Soutenue par le pape, qui y voit un moyen de compenser le refus de la France d'établir l'Inquisition dans son pays, la Compagnie du Saint-Sacrement, au même titre que d'autres associations secrètes, est un moyen détourné, pour Rome, d'appliquer une politique de répression à l'égard des dissidents.
Ces gens qui, par une âme à l'intérêt soumise,
Font de dévotion métier et marchandise,
Et veulent acheter crédit et dignités
À prix de faux clins d'yeux et d'élan affectés,
Ces gens, dis-je, qu'on croit d'une ardeur peu commune
Par le chemin du Ciel courir à leur fortune,
Qui, brûlants et priants, demandent chaque jour,
Et prêchent la retraite au milieu de la Cour,
Qui savent ajuster leur zèle avec leurs vices,
Sont prompts, vindicatifs, sans foi, pleins d'artifices,
Et pour perdre quelqu'un couvrent insolemment
De l'intérêt du Ciel leur fier ressentiment...
Molière
Par leur " manière d’être "ou une autre vision de l’histoire duféminisme
Sans se jeter dans les bras d’un roi dont le soleil cessa de briller dès qu’il fut occulté de la sombre éclipse un temps formatée par les sermons du fanatique religieux l’évêque Bossuet nov-inquisiteur du Parti des Dévots à la solde du Pape, ces femmes qui par leur manière d’être, dés le XVIIe siècle, contre vents et marées politico-religieux, ni maîtresses du roi ni soumises à un mari, lesquelles, en ce beau siècle, avaient tout gagné – l’indépendance et avant tout la liberté de la pensée
Vraies féministes,pas-que féministes –elles aiment les hommes
Si dérangeantes pour les féministes, de notre temps, victimistes ou de l’intersectionnalité peu préoccupées de déconstruire les idéologies de la sacralisation des patriarcats par la religion ( surtout s’il s’agit de la religion musulmane ) dont la véritablepréoccupation n’est pas l’intérêt ou la condition des femmes mais d’essentialiser les hommes et plus particulièrement l’homme dit blanc,qui mieux que ces femmes dontNinon de Lenclos digne et inspirée fille de son père libertin,femme de lettres,dont Louis XIV craignait l’opinion, laquelle a su déjouer toutes les tentatives ou tous les pièges que lui avait tendu le Parti des Dévots ( qui entre-autres avait fini par obtenir du roi l’ignoble révocation de l’Édit de Nantes ) - ces femmes, disais-je, sans manquer de ridiculiser par leur manière d’être les sermons ou les bouffées de délires de l’évêque Bossuet, ont toujours fait ce qu’elles voulaient quand elles voulaient car, au quotidien, elles osaient être et non paraître aux yeux de leurs contemporains - ( et ça plaisait à la plupart... )
Puis vint le temps de faire des femmes des mineures totalement dépersonnalisées, de nier leuridentité féminine par l’abaissement de leur statut dû à la « grandeur d’âme » du petit-bourgeois Robespierre toute dédiée à son invention de « l’être suprême », qui, aux antipodes des idées de " Les Lumières " obtenir, avec la complicité de sa clique de contre-révolutionnaires jacobins,l’effacement de tous les acquis obtenus par les femmes de caractère de l’Ancien régime- puis plus tard entériné, sanctifié par la loi dans l’inéquitable et indigeste code civil rédigé par le misogyne Napoléon ( qui selon certains historiens se seraient inspiré du coran pour écrire son code...,c’est vrai que à la lecture du coran, cela paraît plausible car, dans toute l’histoire de l’humanité, il n’est connu de meilleur texte religieux pour asseoir la suprématie de l’homme sur les femmes)
Ninon de Lenclos ne s’est jamais laissée piégé par la religion ni ne s’est jamais soumise aux tentatives d’enfermement (elle apprenait le sexuel aux nonnes) tentées à son encontre avec l’aide de la Reine par le milieu politico-dévot que craignait tant Louis XIV, elle nese contentait pas de plaindre les hirondelles qui ne font l’amour qu’au printemps, elles aimaient à dire : "Je ne suispas faite pour les longues amours, il faut brûler d’une flamme légère, vive brillante et toujours passagère. Être infidèle aussi longtemps qu’on peut car vient un temps qui ne l’est pas qui veut". Fin de citation
C’est vrai, quand le temps de la séduction est terminé, c’est nettement mieux d’avoir de bonnes relations avec « d’anciennes amies » au lieu de passer de longs et insipides moments par référence à ce que faisait observer très ironiquement Sacha Guitry : " Chez-nous monsieur, on ne divorce pas, on attend que l’autre soit mort "
Un joli pied de nez aux féministes de boudoirs, chrétiens, victimistes ou de l’intersectionnalité
Française juive, par sa "manière d’être "elle s’inscrit dans la filiation desfemmes de culture française éprises de liberté et de ce point de vuen’aurait pas désavouéla vie libertine de Ninon de Lenclos carMarceline Loridan-Ivensétait une femme émancipée,elle aimait les hommes, elle a pris les hommescommeun homme quiaime les femmes les prends commeelles sont, elle ne craignait pas de dire publiquement qu’elle avait-eu beaucoup, beaucoup d’hommes dans sa vie ni d’évoquer sondésintérêt parfaitement assumé de faire des enfants – ne disait-elle pas qu’elle se souvenait d’avoir été une ado insupportable...
L’évocation de la disparition de Marceline Loridan-Ivens, hormis la présence deCaroline Fourest àla cérémonie des obsèques, atrouvépeu d’échos dans les « grands médias » ni auprès des« féministes » dits représentatifs de mouvements féministes promptes habituellement à se ruer au-devant des micros et caméras pour exprimer leur « sentiment », ici de rappeler le précieux hommage de Jean Veil: " C'était une camarade de déportation de maman, cet épisode de leur vie si difficile avait fait d'elles des amies indéfectibles, Marceline était quelqu'un qui avait une vitalité exceptionnelle. On avait gardé, les uns et les autres, des relations quasiment filiales. Mon frère et moi étions très proches d'elle, sa présence était importante pour nous." -Fin de citation -
Crab
Suite - Marceline Loridan-Ivens- Déroulé d’articles:
https://laicite-moderne.blogspot.com/search?q=Marceline+Loridan-Ivens
Suite 2- Civilisations
http://laicite-moderne.blogspot.com/2018/09/civilisations.html
Suite 3-Dictionnaire du savoir-vivre
http://laicite-moderne.blogspot.com/2018/09/dictionnaire-du-savoir-vivre.html
Depuis la deuxième Intifada, un nouvel antisémitisme musulman sévit en banlieue, notamment en Seine-Saint-Denis. Aggravé par la montée du salafisme, ce phénomène pousse un nombre croissant de juifs à migrer vers l’ouest dans des villes où ils peuvent se regrouper. Avec la bénédiction des autorités qui ne peuvent pas garantir la sécurité de familles isolées. Source la presse.
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Ce n'est pas nouveau, c'est ce qui se passe depuis plus de vingt ans - c'est hypocrite de faire semblant de découvrir le sort réservé à nos compatriotes juifs dans les quartiers fortement islamisés.
Je n'en démords pas : sous couvert de desserrer "l'étau" de l'universalisme, le différentialisme est un piège mortifère. Élisabeth Badinter
RépondreSupprimerRéponse à une lectrice '' féministe '' : les provocations que vous me reprochez ont pour raisons de permettre à toute personne qui me lit, si ce n’est déjà fait, de " se créer " - dit autrement, de choisir son mode de vie en fonction de ses convictions les plus intimes.
RépondreSupprimerFéminisme – définition
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Féminisme chrétien ou musulman – un oxymore
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Féminisme de boudoirs – intégration du bégaiement dans lecture d’un texte ( écriture inclusive )
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Féminisme victimiste ( doloriste ) - essentialise les hommes
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Féminisme dit de l’intersectionnalité – essentialise l’homme blanc et surtout la femme blanche ( un mouvement occidentalophobe d’un racisme aggravé )
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Féminisme universel – il ne connaît pas la couleur de la peau ( se préoccupe de l’égalité femme homme )
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Féminisme par la " manière d’être " - sans guide spirituel ni protection par la loi, un féminisme affranchit de tous les tabous
« Quiconque sauve une seule vie sauve tout un monde »
RépondreSupprimerSe souvenir : Charles Aznavour avait reçu à Jérusalem la médaille Raoul Wallenberg, célébrant l’aide apportée par sa famille à des juifs et des Arméniens pendant la Seconde Guerre mondiale.
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Balance ton porc est un ignoble appel à la délation - porter plainte et poursuivre en justice, c'est ce montrer responsable, citoyenne ou citoyen et c'est la seule façon digne, humaine de protéger les autres femmes et les enfants d'un prédateur.
RépondreSupprimerLe féminisme universel des " pas-que féministes " était et est toujours un féminisme de conquête sans rapport avec le féminisme des pleurnicheurs victimistes ( doloriste ) ou de l’intersectionnalité qui en outre essentialisent les hommes et la femme blanche occidentale.
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Le Féminisme universel ne connaît pas la couleur de la peau, il ne s’intéresse qu’à l’égalité entre femmes et à l’égalité femmes-hommes.
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La catachrèse caractérise tous les mouvements féministes qui rejettent le féminisme universel, ils sont comme les tarentules avides de vengeances secrètes.
La réalité, c'est ce qui advient - les réalités sont des faits de culture,dont : la littérature , les arts, la science, ect... ect...
RépondreSupprimerÀ l'attention de A...e : Le féminisme victimiste ( doloriste ) ou de l'intersectionnalité ( racialisé ) est au féminisme universel ce qu'une théocratie ou le totalitaire est à la démocratie.
RépondreSupprimerNul ne naît musulman, tous naissons avant tout sujet de droit.
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La seule chose qui permet l’islamisation d’une société, c’est l’inaction des féministes de bien ( femmes ou hommes ), au nom d’un imaginaire antiracisme.