Gabriele Münter, elle a vécu au coté de Kandinsky sans se laisser influencer - Kandinsky ne se serait jamais permis
de lui dire « accompagne moi »
Kandinsky et Gabriele Münter
L’expression est plus importante que la forme - Gabriele Münter
Sans attendre l’institutionnalisation de la parité
Citation : Née en 1877 à Berlin, d’une mère américaine peu disposée à se plier au corset imposé aux femmes dans la société allemande, Gabriele Müntera mené très tôt une existence marquée du sceau de l’indépendance. Dès 19 ans, sûre de sa vocation artistique, elle voyage à travers les États-Unis où elle se découvre un don pour la photographie, avant de s’installer au tournant du siècle à Munich. Les portes des Beaux-Arts sont fermées aux femmes, elle fréquente alors les cours de Vassily Kandinsky, qui remarque son talent. Malgré le scandale, tous deux entament une liaison. Entre la vie de bohème et les expérimentations picturales au sein du groupe Le Cavalier bleu, la jeune artiste se refuse au sort de nombre de créatrices de sa génération, qui ont sacrifié leur art à celui de leur compagnon en se résignant à un rôle de muse. Après sa rupture douloureuse avec Kandinsky, Gabriele Münter continue d'exposer et de peindre jusqu'à sa mort en 1962. Retraçant sa vie à l’aide de journaux intimes, de témoignages, de photographies et de tableaux, ce documentaire met en lumière son œuvre profondément originale et la place des femmes artistes d'hier et d'aujourd'hui. - Source Arte
Extrait vidéo : Gabriele Münter
http://blvids.free.fr/Gabriele_Munter.mp4
Le regard sur l’Art évolue
En ce siècle, surtouten Occident oùla subculture joue un rôle crucial, les femmes, sinon point de liberté, se libèrent de tout déterminisme biologique -désormais il sera très difficile, voire impossible dans l’avenir d’exclure les femmes à la fois des lieux de créations, de limiter leur place dans les musées ou dans les salles d’expositions - ou encore de ne pas figurer en bonne place sur le marché de l’Art
C’est une tendance irrépressible, un staccato sans fin, un peucomme un train lancé à grande vitesse que rien ne peut arrêter, qui progressivement gagne du terrain y compris dans ces mondes de misère sexuelle, d’un rapport malade à la femme, au corps et au désir fermés à l’émancipation, presque entièrement déshumanisés où les femmes sont non seulement privées de leur identité, mais aussi de leurs Droits Fondamentaux de contrôler leur corps,sans autre avenirque l’obligation qui leur est faite de procréer pour la plus grande satisfaction d’unemajorité d’hommes entièrementinféodés à des religieux qui entendent maintenir indéfiniment l’esclavage des femmes- CRAB
Suites: déroulé d’articles sur le thème de l’Art
http://laicite-moderne.blogspot.fr/search?q=ART
Si dieu le veut - Suite :
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