dimanche 11 avril 2021

Avicenne et Averroès

 


Avicenne et Averroès

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Avicenne et Averroès, suite :

https://claude-bouvard-lucrece.blogspot.com/search?q=Avicenne


2 commentaires:

  1. L’APPEL DU 21 AVRIL
    généraux à la retraite dénoncent scrupuleusement dans une lettre ouverte, publiée le 21/04/2021, « le délitement » de la France.
    https://claude-bouvard-lucrece.blogspot.com/2021/04/lappel-du-21-avril.html
    ou sur
    https://laicite-moderne.blogspot.com/2021/04/lappel-du-21-avril.html

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  2. Durant l’occupation ottomane
    L'arrivée des Ottomans en Grèce entraîna d'importants mouvements migratoires, dans les limites de l'actuel territoire grec et dans les autres territoires alors peuplés de Grecs (Asie mineure, rives de la mer Noire, Égypte…).
    Les populations grecques fuirent devant les envahisseurs. Elles quittèrent les lieux les plus exposés : les plaines principalement mais aussi les localités situées le long des voies de communication. Elles allèrent s'installer dans des endroits retirés loin des Ottomans (et surtout de leurs collecteurs d'impôts et de leurs timariotes).
    Les montagnes, qui d'ordinaire déversaient leur population en surplus vers les plaines, durent accueillir, mais aussi nourrir, de plus en plus de réfugiés. Il en fut de même pour l'intérieur des îles. De nouveaux villages furent construits, souvent en hauteurs et dans des lieux qui n'avaient jamais connu d'occupation humaine auparavant. Les conditions de vie y furent difficiles et expliquent en partie le faible développement économique de la Grèce ottomane. Les klephtes se multiplièrent. De nombreux Grecs firent cependant ce choix de la précarité pour conserver leur liberté, leurs traditions et leurs modes de vie4 :
    « Une chanson traditionnelle rappelle ce choix :
    « Dans les villes et les plaines habitent les esclaves qui vivent avec les Turcs.
    Les hommes courageux préfèrent être logés dans les gorges et les déserts.
    Vivre plutôt près des fauves que près des Turcs. »
    .
    « Une chanson traditionnelle rappelle ce choix :
    « Dans les villes et les plaines habitent les esclaves qui vivent avec les Turcs.
    Les hommes courageux préfèrent être logés dans les gorges et les déserts.
    Vivre plutôt près des fauves que près des Turcs. »
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    L'autre mouvement fut celui qu'on pourrait qualifier de fuite des cerveaux. Elle se fit en deux vagues, avant et après le répit causé par la défaite de Bajazet face à Tamerlan. Une grande partie de la bourgeoisie, des lettrés et de l'aristocratie byzantine émigra vers les principautés danubiennes, la Russie et l'Occident ; ceux qui restèrent se regroupèrent dans le quartier constantinopolitain du Phanar, d'où leur nom de phanariotes. Parmi les lettrés émigrés vers l'Occident, Manuel Chrysoloras fut un des premiers à quitter la Grèce suivi peu après par Jean Bessarion. Après 1453, partirent Jean Argyropoulos ou Constantin Lascaris. Hormis leur rôle dans la Renaissance, ils donnèrent aussi le premier élan aux sentiments philhellènes. En revanche, leurs connaissances et leur savoir-faire furent perdues pour la Grèce qui entra dans une période où l'activité intellectuelle fut réduite.
    Nul ne s’en étonnera...

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