mercredi 6 mars 2013

Hugo Chavez

Retarder l'annonce de sa mort, n'en déplaise à Melenchon, c'est bien regrettable car c'est retarder l'après Chavez dans un pays qui ne manquerait pas, faute de structuration de son économie, de s'effondrer si la manne du pétrole venait à faire défaut

L'humanisme de Chavez
Les caractéristiques sexistes de la politique en '' faveur des femmes '' d' Hugo Chavez ( grand ami du pouvoir iranien, syrien et cubain ) ont été purement électoralistes, il n'y a guère en France qu'un Mélenchon pour ne pas s'en apercevoir :
Au Venezuela, les féministes ne sont pas dupes de sa vision machiste de la femme '' dite reconnaissante '' :

Dans les discours du Comandante, la femme est devenue « combattante», mais n'a jamais cessé d'être aussi une « mère admirable». Les Missions spécialement destinées aux femmes sont toujours vouées à encourager, ou du moins faciliter, la maternité

Des associations dénoncent l'objectif électoraliste de ce type d'aide :
« Le travail avec les mères adolescentes devrait viser à les rendre indépendantes, ce qui implique la prévention de nouvelles grossesses à cette période de leur vie, le développement d'une vie active, etc », souligne Magdymar Leon, porte-parole de l'Avesa

Jessie Blanco remarque que ces programmes gouvernementaux ne permettent jamais aux femmes de développer « une posture critique à l'égard de l'idéologie et de la société patriarcale vénézuélienne ».

La relation « amoureuse» entre les femmes et leur président peut au contraire renforcer cette vision machiste selon laquelle l'homme donne à la femme qui, reconnaissante, reçoit :
« Vénérer Papa Chávez c'est de nouveau rendre invisible le rôle des femmes

Quand des associations dites de gauche qui n'ont de féministes que le nom ont rejoint les rangs d' Hugo Chavez, les féministes persistent et signent leurs revendications visant à la dépénalisation de l'avortement, dans un pays où deux femmes meurent chaque semaine en tentant d'interrompre elles-mêmes leur grossesse

Durant toute sa vie, puis au pouvoir Hugo Chavez à fait la sourde oreille à ces exigences

Comble de l'ironie, il pensait à sa fille pour lui succéder et s'est borné à déclarer lors d'une réunion du Parti socialiste vénézuélien:
« Quand je quitterai la présidence j'aimerais la remettre à une femme... Désolé Messieurs ! » - Crab- 6/03/2013

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